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Le parti du président Biya remporte les législatives partielles


Le président camerounais Paul Biya, attendant de voter lors des élections présidentielles le 7 octobre 2018, à Yaoundé, au Cameroun.
Le président camerounais Paul Biya, attendant de voter lors des élections présidentielles le 7 octobre 2018, à Yaoundé, au Cameroun.

Le parti du président Paul Biya a remporté les 13 sièges remis en jeu lors des législatives partielles organisées fin mars dans certaines circonscriptions des régions anglophones, en proie à un conflit meurtrier, a annoncé mardi le Conseil constitutionnel.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) "rafle la mise" dans les dix circonscriptions du Nord-Ouest et dans une circonscription du Sud-Ouest, souligne la radio publique CRTV qui a diffusé la décision du Conseil.

Le parti de Paul Biya, qui gouverne le Cameroun depuis 37 ans, conforte donc son écrasante majorité à l'Assemblée nationale, avec 152 sièges sur 180.

Dans les régions anglophones du Cameroun, le conflit entre indépendantistes et armée a fait plus de 3.000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à quitter leurs domiciles en trois ans, selon des ONG.

Le parti du président Paul Biya a remporté les 13 sièges remis en jeu lors des législatives partielles organisées fin mars dans certaines circonscriptions des régions anglophones, en proie à un conflit meurtrier, a annoncé mardi le Conseil constitutionnel.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) "rafle la mise" dans les dix circonscriptions du Nord-Ouest et dans une circonscription du Sud-Ouest, souligne la radio publique CRTV qui a diffusé la décision du Conseil.

Le parti de Paul Biya, qui gouverne le Cameroun depuis 37 ans, conforte donc son écrasante majorité à l'Assemblée nationale, avec 152 sièges sur 180.

Dans les régions anglophones du Cameroun, le conflit entre indépendantistes et armée a fait plus de 3.000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à quitter leurs domiciles en trois ans, selon des ONG.

Une partie de l'opposition avait décidé de boycotter les législatives organisées le 9 février. Après le scrutin, le Social democratic front (SDF), parti historiquement ancré dans les régions anglophones et qui avait présenté des candidats, avait contesté les résultats dans plusieurs circonscriptions.

Le Conseil constitutionel lui avait donné raison, annulant le scrutin dans les circonsciptions où il a été reprogrammé.

Avant les élections, les séparatistes avaient appelé les populations des Nord-Ouest et Sud-Ouest à ne pas se rendre aux urnes et menacé ceux qui le feraient, et le gouvernement avait renforcé sa présence armée pour protéger les électeurs.

Selon Amnesty International, une "hausse des homicides" avait été enregistrée "à l'approche des élections", même si, à l'exception d'un incident dans le Nord-Ouest, le scrutin s'est déroulé sans violence.

Au lendemain de l'organisation des partielles le 22 mars, le SDF avait à nouveau saisi le Conseil constitutionnel pour demander une nouvelle annulation, mais cette institution a décidé d'entériner le vote.

"Nous tenons à souligner que bien que nous n'acceptons pas cette décision, nous sommes tenus de la respecter", avait déclaré vendredi Joshua Osih, vice-président du SDF et candidat malheureux à la présidentielle de 2018.

Le SDF prend la place de troisième parti à l'Assemblée nationale, à égalité avec un nouveau venu, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, 39 ans: les deux principaux partis d'opposition au Parlement comptent chacun cinq députés.

Ils sont devancés par le RDPC et par un de ses alliés, l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), qui a remporté 7 sièges.

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