Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Le Paris SG creuse l'écart en tête, sans forcer contre Nantes


L'attaquant uruguayen de PSG Edinson Cavani aux prises avec le défenseur nigérian de Nantes Chidozie Awaziem lors du match de football L1 entre le Paris Saint-Germain (PSG) et Nantes (FCN) au Parc des Princes, Paris, 18 novembre 2017
L'attaquant uruguayen de PSG Edinson Cavani aux prises avec le défenseur nigérian de Nantes Chidozie Awaziem lors du match de football L1 entre le Paris Saint-Germain (PSG) et Nantes (FCN) au Parc des Princes, Paris, 18 novembre 2017

Le Paris SG n'a pas livré le match de l'année contre Nantes, mais s'est quand même imposé tranquillement 4-1 samedi, grâce notamment à un doublé d'Edinson Cavani qui lui permet de prendre le large en tête de la Ligue 1 après 13 journées.

Les Parisiens, qui ont marqué par Cavani (38e, 79e), Angel Di Maria (42e) et Javier Pastore (65e), comptent désormais six points d'avance sur Monaco, tenu en échec vendredi à Amiens (1-1) avant le choc entre les deux derniers vainqueurs de la Ligue 1, dimanche prochain en Principauté.

Les Nantais ont inscrit un but par le Burkinabé Préjuce Nakoulma (60e), tout juste entré en jeu, mais n'ont rien pu faire face à la puissance collective du leader. Ils restent malgré tout solidement accrochés à leur cinquième place.

"Ce soir, j'ai essayé de mettre l'autobus" devant les buts, a admis Claudio Ranieri, coach de Nantes, qui a tiré une conclusion limpide: "Pour gagner la Ligue des champions, (les Parisiens) ont la qualité, toutes les choses qu'il faut et s'ils ont la chance..."

Pour en revenir à la L1, c'est le genre de matches que le PSG n'arrivait pas tellement à gagner les saisons dernières, avant les arrivées de Dani Alves, Neymar et Kylian Mbappé (laissé sur le banc cette fois).

- '+Edi+ aide' -

Mais malgré le froid, la fatigue des déplacements et des matches de la fenêtre internationale, Paris ne laisse cette année que des miettes en chemin, en Ligue des champions (4 victoires sur 4) comme en Ligue 1 (11 victoires, 2 nuls en 13 matches). Et la muraille jaune érigée par le tacticien italien Claudio Ranieri n'a tenu que 38 minutes.

Ensuite Javier Pastore, qui, fait rare, enchainait contre Nantes une deuxième titularisation, a parfaitement servi Edinson Cavani pour l'ouverture du score (38e), avant un doublé chanceux en fin de match (79e). Voilà l'Uruguayen à 15 buts en 12 matches de Championnat - le meilleur total de L1 -, auxquels s'ajoutent 4 buts en autant de matches de Ligue des champions. Sacré total.

"+Edi+ aide avec les buts qu'il marque, avec le travail et avec l'esprit, a salué son coach Unai Emery. C'est un joueur très impliqué dans le travail, dans le groupe, dans le PSG, avec ses supporters. Ces objectifs individuels sont bons pour lui et pour tout le monde."

Angel Di Maria, qui avait été préféré à Kylian Mbappé, a ensuite tué le suspense juste avant la mi-temps, avec un peu de réussite puisque son but ressemblait bien davantage à un centre, tenté dans la foulée d'un corner, qu'à un vrai tir (42e).

- Neymar discret -

Les Nantais, davantage réputés pour la solidité de leur défense que pour la virtuosité de leur attaque depuis le début de la saison, ont quand même été les premiers à marquer un but à Alphonse Aréola depuis l'Olympique de Marseille le 23 octobre, sur une belle action collective conclue par le Burkinabé Préjuce Nakoulma (60e), entré en jeu deux minutes plus tôt

Pour le reste, et malgré un Neymar presque aussi discret qu'il l'avait été au retour de la précédente fenêtre internationale à Dijon (2-1), Paris a tranquillement géré sans trop forcer, avant une fin d'année 2017 très riche: dix matches à jouer en à peine plus d'un mois, en comptant celui contre Nantes.

Mercredi, les Parisiens recevront le Celtic Glasgow en Ligue des champions, avant l'un des chocs de la saison de Ligue 1 dimanche (21h00) contre Monaco. Viendront ensuite Troyes (à domicile), Strasbourg (extérieur), un choc européen en Bavière contre le Bayern Munich, Lille (domicile), Strasbourg en Alsace pour les huitièmes de Coupe de la Ligue, Rennes en Bretagne et enfin Caen à domicile, mi-décembre.

Le tout, sans doute sans le vétéran italien Thiago Motta, qui était forfait samedi et pourrait l'être jusqu'à la fin de l'année en raison d'une opération au genou droit, officiellement "envisagée" par le PSG et attendue en début de semaine prochaine selon le quotidien spécialisé L'Equipe. Et à part d'autres blessures, difficile d'imaginer ce qui pourrait perturber ce Paris SG.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG