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Ouverture des JO 2018 en Corée du Sud


Cérémonie d'ouverture des JO d'hiver 2018, Pyeongchang, Corée du Sud, le 9 février 2018
Cérémonie d'ouverture des JO d'hiver 2018, Pyeongchang, Corée du Sud, le 9 février 2018

Deux hockeyeuses de l'équipe unie de Corée, main dans la main, ont participé à l'allumage de la vasque olympique vendredi à Pyeongchang, moment fort vendredi de la cérémonie d'ouverture des JO-2018 d'hiver en Corée du Sud.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver 2018, a eu lieu vendredi à Pyeongchang avec un échange de politesses encore impensable il y a quelques semaines entre la soeur de Kim Jong Un et le président sud-coréen, comme un symbole des Jeux de la paix voulus par le pays organisateur.

Une image fugace mais un sourire partagé: c'est au début de la cérémonie d'ouverture, que Kim Yo Jong, première membre de la dynastie régnant au Nord à fouler le sol du grand rival depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, et Moon Jae-in, président de la Corée du Sud, se sont serré la main.

>> Lire aussi : Les Etats-Unis n'écartent pas une rencontre avec la Corée du Nord lors des JO 2018

Un geste d'une banalité absolue qui relève pourtant de l'extraordinaire au regard de la situation géopolitique.

Les JO 2018 sont d'ores et déjà témoins d'un spectaculaire rapprochement entre les deux Corées, ennemies historiques officiellement toujours en guerre depuis 1953.

Alors que les derniers mois avaient été marqués par de fortes tensions liées aux ambitions nucléaires et balistiques nord-coréennes, les dernières semaines ont bouleversé la donne et abouti à la participation de 22 sportifs nord-coréens aux JO, en plus de l'envoi d'une délégation diplomatique de haut niveau.

Vendredi, avant la cérémonie d'ouverture, le président sud-coréen Moon Jae-in et le chef d'Etat de la Corée du Nord Kim Yong Nam s'étaient par ailleurs rencontrés, échangeant une poignée de main déjà historique avant la cérémonie d'ouverture.

L'équilibre pourtant, reste fragile. L'heure précédant la cérémonie a ainsi été moins conviviale, le vice-président américain Mike Pence esquivant le dîner organisé en amont.

D'après le plan de table, M. Pence aurait dû partager la même table que le président sud-coréen et le chef d'Etat du Nord Kim Yong Nam.

Mais un porte-parole de la présidence sud-coréenne a expliqué qu'il était arrivé en retard, avait "salué ceux qui étaient assis à la table d'honneur et est reparti sans s'asseoir".

Pour l'esprit olympique, il faudra donc compter plutôt sur les sportifs.

Plus de 2.900 athlètes représentant 92 Etats, nations ou délégations vont se disputer les 102 titres décernés dans sept sports et 15 disciplines durant cette quinzaine, premier grand rendez-vous de sport de l'année 2018 avant la Coupe du monde de football en Russie cet été.

Le moment particulièrement attendu de la cérémonie sera l'apparition commune des délégations des Corées du Nord et du Sud, qui devrait clôturer la marche.

Auparavant, les Russes, dont le pays est banni pour dopage institutionnalisé, ont défilé sous la bannière olympique, du moins ceux invités par le CIO car jugés suffisamment +propres+. Ils seront finalement 168 à pouvoir participer aux Jeux.

Avec AFP

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