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Kobe Bryant "n'irait pas" à la Maison Blanche si Trump l'invitait


Kobe Bryant, l'ancien joueur des Los Angeles, 1er décembre 2015.
Kobe Bryant, l'ancien joueur des Los Angeles, 1er décembre 2015.

L'ancien basketteur américain Kobe Bryant "n'irait pas" à la Maison Blanche si le président des Etats-Unis Donald Trump l'invitait, a-t-il affirmé samedi lors d'un passage en France pour les besoins d'une opération de communication avec l'un de ses sponsors.

Questionné au sujet d'une hypothétique invitation à la Maison Blanche, l'ex-star du basket mondial a d'abord répondu: "Non, je n'irais pas".

"Je pense que c'est avant tout une question de respect et une question de se battre pour ses opinions", a poursuivi l'ancien joueur des Los Angeles Lakers, 39 ans, qui a pris sa retraite en 2016. "Vous pouvez être d'accord ou ne pas être pas d'accord, ça me va, c'est la beauté de ce pays, de pouvoir parler au nom de ce qu'on croît, de porter ses opinions."

"On peut être d'accord ou bien pas d'accord. Mais je respecte l'opinion des autres. Je pense que chaque opinion a sa place, donc je n'irais pas", a ajouté le "Black Mamba", son surnom, venu inaugurer un espace dédié au basket dans le XIXe arrondissement de Paris.

Bryant faisait référence au conflit opposant Donald Trump et les sportifs américains. Depuis près d'un mois le président américain s'est engagé dans un bras de fer avec les joueurs de football américain de la NFL, dont beaucoup posent genou à terre pendant l'hymne national. Ce geste controversé, effectué pour dénoncer les tensions raciales aux États-Unis et parfois le président américain lui-même, est interprété par Donald Trump comme un manque de respect envers l'Amérique.

Celui-ci s'en était pris aussi au basket, en retirant l'invitation à la Maison Blanche à Stephen Curry, le meneur de l'équipe de NBA des Golden State Warriors vainqueur du dernier championnat, qui avait exprimé sa défiance à l'égard de la nouvelle administration.

Curry avait reçu le soutien de la star de la NBA, LeBron James, dans un tweet adressé au président américain qu'il traitait de "tocard".

Avec AFP

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