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Dissolution de la commission anti-corruption au Congo-Brazzaville


Le président congolais Denis Sassou Nguesso à Paris le 29 mai 2018.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso à Paris le 29 mai 2018.

Le gouvernement a dissout la Commission anti-corruption au Congo-Brazzaville. La Haute autorité de lutte contre la corruption sera créée et dirigée par une personnalité choisie après un appel à candidatures publiques. Une première dans le pays.

D'après la nouvelle loi, la commission et l'observatoire anti-corruption seront remplacés par un nouvel organe, la Haute autorité de lutte contre la corruption. Contrairement aux anciens organes, les membres de la Haute autorité seront désignés à l'issue d'un appel à candidatures publiques. Donc tout Congolais de tout horizon peut postuler à devenir membre de cet organe.

Pour Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement qui a fait cette déclaration à l'issue du conseil des ministres, il s'agit plus d'une détermination du Congo à lutter contre la corruption.

L'annonce du gouvernement vient par ailleurs mettre fin à la guéguerre née entre la commission anti-corruption, les partis de la majorité présidentielle et le gouvernement lui-même. Selon les observateurs, la commission s'était récemment donné les ailes en balançant à la presse les membres du gouvernement, accusés de corruption.

Thierry Moungalla a annoncé une autre loi qui astreint désormais tout haut fonctionnaire du pays à déclarer ses biens à la prise de ses fonctions.

Depuis l'ouverture de ses négociations avec le FMI en vue d'un accord de financement, le Congo multiplie des efforts et des astuces dans l lutte contre la corruption, et les résultats sont toujours attendus.

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