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La grève du rail reprend jeudi soir en France


Plate-forme bondée à la gare de Lyon le 3 avril 2018 à Paris, le premier jour d'une grève de deux jours.
Plate-forme bondée à la gare de Lyon le 3 avril 2018 à Paris, le premier jour d'une grève de deux jours.

Un nouvel épisode de grève commençait jeudi soir à la SNCF pour protester contre la réforme défendue par le président Emmanuel Macron, qui a répété sa volonté d'"aller au bout" d'un changement "indispensable".

Le trafic s'annonce moins perturbé vendredi que lors des jours de grève précédents. La SNCF prévoit de faire circuler vendredi un TGV et un train régional sur trois, et un train Intercités sur cinq.

Le trafic international sera "normal" pour les Eurostar, "quasi normal" pour les Thalys, mais un train Lyria sur six seulement circulera.

Selon le directeur général adjoint du groupe, Mathias Vicherat, 38% des personnels indispensables à la circulation des trains seront en grève vendredi, soit dix points de moins que lors du premier épisode de la grève (48%).

Le troisième épisode de la grève de deux jours sur cinq lancée début avril devait commencer jeudi à 18h00 GMT et s'achèvera dimanche à 05H55 GMT.

>> Lire aussi : Macron à l'épreuve de la grève du rail en France

Les syndicats ont déjà déposé leur quatrième préavis, allant de mardi soir jusqu'au vendredi 20 avril au matin. Outre la fin des recrutements avec le statut spécial de cheminots, ils protestent contre la volonté du gouvernement de transformer la SNCF en société anonyme à capitaux publics et d'ouvrir le secteur ferroviaire à la concurrence.

Le président Macron a insisté sur le caractère "indispensable" de la réforme de la SNCF, qui "doit se réorganiser", tout en appelant les syndicats "au calme" lors d'une interview jeudi sur la chaîne TF1.

La SNCF "sera une entreprise publique à capitaux 100% publics". Sa dette de quelque 50 milliards d'euros sera reprise en partie "dès le début", puis le reste "progressivement", en fonction de l'avancée des réformes, a-t-il indiqué. Et l'État "va investir 10 millions d'euros par jour pendant 10 ans" pour "entretenir les lignes", a-t-il dit.

Les cheminots qui "sont rentrés avec (le) statut" particulier à la SNCF "resteront dans le statut parce que c'est un contrat", même s'ils sont transférés dans une autre entreprise après l'ouverture à la concurrence, a-t-il ajouté.

Avec AFP

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