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Etats-Unis: le candidat Jeb Bush tente de faire repartir sa campagne


Jeb Bush lors du débat républicain dans le Colorado le 28 octobre 2015. Photo: AP
Jeb Bush lors du débat républicain dans le Colorado le 28 octobre 2015. Photo: AP

Jeb Bush, candidat en mauvaise passe aux primaires républicaines pour la Maison Blanche, a affirmé lundi qu'il ne s'abaisserait pas à faire campagne au niveau du milliardaire Donald Trump, qualifié d'"agitateur".

"Je ne suis pas là pour détruire les gens, mais pour les rassembler. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner cette élection, mais il y a des choses que je ne suis pas prêt à faire", a dit Jeb Bush lors d'un meeting en Floride, où il lançait un nouveau slogan: "Jeb peut le réparer" ("Jeb can fix it").

"Je ne renoncerai pas à mes principes", a-t-il dit. "Je n'abandonnerai pas mon message optimiste, je ne revêtirai pas les habits d'un agitateur en colère, et je ne rabaisserai pas les gens pour me grandir". "Je fais campagne selon mes propres termes, et quand tout sera terminé et que les délégués seront comptés, nous gagnerons cette campagne", a dit Jeb Bush.

Il a aussi plaisanté sur les nombreux conseils que commentateurs et professionnels de la politique lui prodiguent pour faire repartir sa candidature, après une dégradation continue de sa cote dans les sondages et trois prestations médiocres dans les débats télévisés.

"Si Lincoln était vivant, imaginez les bêtises qu'il devrait subir. Des conseillers lui diraient qu'il faut qu'il rase sa barbe, des commentateurs de télévision lui conseilleraient de ne plus porter son chapeau", s'est amusé le républicain, qui s'est lui-même mis au régime et a perdu beaucoup de poids avant de se présenter à la présidentielle cette année. "J'ai moi-même reçu beaucoup de conseils, merci beaucoup".

"Je ne peux pas être quelque chose que je ne suis pas", a-t-il conclu. "Le leadership, c'est autre chose".

Le discours de lundi visait à ouvrir une nouvelle séquence pour Jeb Bush, pour rassurer à la fois ses partisans et son réseau de donateurs. Alors qu'il était premier de nombreux sondages avant l'arrivée de Donald Trump dans la course en juin, Jeb Bush, fils et frère d'anciens présidents, est maintenant en cinquième position, derrière le magnat de l'immobilier, le docteur Ben Carson et les sénateurs Marco Rubio (Floride) et Ted Cruz (Texas), selon la moyenne des enquêtes d'opinion calculée par le site RealClearPolitics.

Mais les candidats qui menaient à ce stade lors des primaires présidentielles passées ont fini par perdre les élections, rappelle souvent le camp Bush.

Avec AFP

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