Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Démission d'une ministre entendue dans une affaire de corruption au Gabon


Boulevard de l'Indépendance à Libreville au Gabon, janvier 2017. (VOA/Timothée Donangmaye)
Boulevard de l'Indépendance à Libreville au Gabon, janvier 2017. (VOA/Timothée Donangmaye)

Une ministre gabonaise a quitté son poste moins d'une semaine après sa nomination alors qu'elle avait été entendue par le passé dans une affaire de corruption présumée.

Irène Patricia Boussamba a renoncé à son poste de ministre déléguée auprès du Budget "pour convenances personnelles avant le premier conseil des ministres de vendredi (dernier)", a déclaré le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Le porte-parole a confirmé que Mme Boussamba avait été entendue dans une affaire de corruption présumée par la justice gabonaise. Il s'agit de l'affaire dite Santullo, du nom d'un entrepreneur italien accusé par le Gabon d'avoir corrompu de hauts responsables, et qui réclame pour sa part 350 milliards de francs CFA (533,5 millions d'euros) d'impayés au Gabon pour des travaux de BTP.

Avant d'être nommée la semaine dernière parmi 37 ministres d'un gouvernement d'ouverture, Mme Boussamba avait été la collaboratrice de l'ancien ministre de l'Economie, Magloire Ngambia, en détention depuis janvier pour détournement de biens publics dans le cadre de l'opération anticorruption Mamba lancée en janvier par la justice.

Outre M. Ngambia, l'ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, et l'ancien directeur général des douanes, Alain Ossamy Djoubi, sont actuellement écroués dans le cadre de l'opération Mamba.

Près de 2.760 milliards de francs FCA (4,2 milliards d'euros) ont été détournés des caisses de l'Etat entre 2006 et 2012 à la suite de détournements de fonds et de surfacturations de la part d'entreprises ou de particuliers, avait révélé la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite

Avec AFP

XS
SM
MD
LG