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Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo devant les assises en mai ou juin


Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, lors de l'investiture de son mari Laurent Gbagbo, au Palais présidentiel d'Abidjan, Côte d'Ivoire, 4 décembre 2010.
Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, lors de l'investiture de son mari Laurent Gbagbo, au Palais présidentiel d'Abidjan, Côte d'Ivoire, 4 décembre 2010.

La session d'assises durant laquelle l'ex-Première dame ivoirienne comparaîtra s'ouvrira le 9 mai et durera deux mois, indique judiciaire.

Simone Gbagbo sera jugée cette fois, aux assises, pour "crimes contre l'humanité".

"Les débats la concernant vont être programmés beaucoup plus tard, probablement vers la fin du mois de mai", précise la source.

La Cour de cassation ivoirienne a rejeté le 21 avril le pourvoi de Mme Gbagbo ouvrant définitivement la voie à son procès pour "crimes contre l'humanité" et "crime de sang".

Simone Gbagbo, épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo - actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour "attentat contre l'autorité de l'Etat", lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est actuellement incarcérée à Abidjan.

Considérée comme un protagoniste majeure de la crise, l'ancienne "Dame de fer", à la personnalité très controversée, est également poursuivie pour "crimes contre l'humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à La Haye, affirmant être en mesure d'assurer à l'ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé début février qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que son pays avait désormais une "justice opérationnelle".

La crise postélectorale est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

Avec AFP

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