L'homme de 56 ans, un sympathisant pro-Trump aux nombreux antécédents judiciaires, est inculpé de cinq chefs d'accusation fédéraux, y compris l'envoi illégal d'explosifs, qui lui font risquer jusqu'à 48 ans de prison.
Lors de sa brève comparution, Cesar Sayoc, vêtu d'une tenue de prisonnier beige, a très peu parlé. Il s'est contenté de murmurer un "Je t'aime" à une personne non identifiée dans le tribunal, noir de monde.
Son avocat a rappelé qu'il fallait respecter la présomption d'innocence de son client.
Une autre audience a été fixée à vendredi par le juge Edwin Torres, qui a demandé à ce que Cesar Sayoc, originaire de Floride, soit jugé à New York, où ont été retrouvés plusieurs des colis suspects.
Cesar Sayoc est accusé d'avoir envoyé au moins treize bombes artisanales à des personnalités critiques de Donald Trump, dont son adversaire démocrate à la présidentielle de 2016 Hillary Clinton et l'ancien président Barack Obama.
Avec AFP