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Barack Obama revient doucement sur le terrain politique


L'ancien président américain Barack Obama, 1er juillet 2017.
L'ancien président américain Barack Obama, 1er juillet 2017.

"Restaurer l'équité dans notre démocratie en défendant des cartes électorales plus justes et plus inclusives est une priorité pour le président Obama", indique son porte-parole, Kevin Lewis, dans un communiqué.

L'ancien président américain Barack Obama reprend du service au profit de son parti démocrate: il participe jeudi pour la première fois depuis son départ du pouvoir à une réunion de levée de fonds démocrate, un événement qui restera toutefois privé.

Barack Obama s'exprimera lors d'une réunion au profit d'un nouveau comité démocrate, le National Democratic Redistricting Committee, dirigé par son ancien ministre de la Justice Eric Holder.

Sa raison d'être est de financer les prochaines batailles électorales au niveau local dans les Etats américains, dans le but affirmé de prendre le contrôle du très stratégique redécoupage des circonscriptions du Congrès qui aura lieu après 2020.

Aux Etats-Unis, les 435 circonscriptions de la Chambre des représentants sont redessinées tous les dix ans après le recensement décennal, dont le prochain aura lieu en 2020.

Ce sont les assemblées locales, distinctes du Congrès fédéral, qui redécoupent ces circonscriptions. Or les républicains contrôlent aujourd'hui les assemblées locales dans 32 Etats sur 50.

"Restaurer l'équité dans notre démocratie en défendant des cartes électorales plus justes et plus inclusives est une priorité pour le président Obama", a expliqué son porte-parole, Kevin Lewis, dans un communiqué à plusieurs médias.

Depuis les élections de 2010, les républicains ont la majorité à la Chambre.

Barack Obama, 55 ans, est relativement discret depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier.

Après trois mois de vacances, il a participé à une conférence en avril à Chicago pour parler de sa fondation axée sur les jeunes. Mais au-delà de quelques communiqués ou tweets sur des sujets comme la santé ou l'immigration, il a évité de commenter directement l'action de son successeur, Donald Trump --à la différence d'Hillary Clinton, qui assène régulièrement des critiques contre lui.

Avec AFP

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