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Au moins trois soldats tués dans le nord-est du Nigeria


Les soldats nigérians lors de la rescousse d'une fille de l'école de Chibok, près de Damboa, Nigeria, le 18 mai 2016.
Les soldats nigérians lors de la rescousse d'une fille de l'école de Chibok, près de Damboa, Nigeria, le 18 mai 2016.

Au moins trois soldats ont été tués dans une embuscade tendue à un convoi de véhicules par des combattants du groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

L'attaque, qui a eu lieu mercredi matin près de la ville de Damboa, à proximité de la forêt de Sambisa, sanctuaire de Boko Haram dans l'Etat de Borno, est la deuxième contre des militaires en l'espace d'une semaine.

Le 13 octobre, un soldat avait déjà été tué et neuf autres blessés dans l'attaque d'une base militaire à Marte, près du lac Tchad.

Selon un haut responsable militaire s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'attaque de mercredi visait un convoi sous escorte armée circulant entre Damboa et la capitale régionale Maiduguri.

"Nous avons perdu trois soldats dans l'embuscade", a-t-il affirmé. "Les terroristes, très nombreux, ont ouvert le feu sur le convoi de l'officier commandant le bataillon 81".

"Cinq autres ont été blessés lors du combat intense qui a suivi lorsque les soldats ont commencé à riposter", a-t-il ajouté, précisant que l'arrivée de renforts a obligé les rebelles à se replier.

Un conducteur de camion, pris dans l'embuscade, a confirmé ces informations. "Les soldats ont pu repousser l'attaque mais ils ont perdu trois hommes et cinq autres ont été blessés", a déclaré Sani Mato, joint par téléphone.

Les routes menant à Maiduguri ont été officiellement rouvertes à la circulation depuis près d'un an, mais aucun véhicule ne s'y aventure sans escorte militaire en raison du risque d'attaque.

L'armée et le gouvernement nigérians soutiennent que Boko Haram est quasiment vaincu grâce aux opérations de contre-insurrection menées depuis début 2015 dans le nord-est du pays.

Le nombre d'attaques meurtrières a baissé ces dernières semaines, une accalmie que certaines sources sécuritaires attribuent aux récentes offensives militaires rendues possibles depuis la fin de la saison des pluies en septembre.

Mais les attentats-suicides restent une menace permanente, en particulier sur des cibles civiles comme les mosquées, les marchés et les camps de déplacés par le conflit.

Avec AFP

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