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Arrestation de trois suspects du meurtre d'un défenseur de la forêt au Sénégal en Gambie


Un policier passe devant des canons sur l'île de Kunta Kinteh, anciennement connue sous le nom de James Island, une île de la Gambie, à 30 km de l'embouchure de la rivière et près de Juffureh, le 8 avril 2017.
Un policier passe devant des canons sur l'île de Kunta Kinteh, anciennement connue sous le nom de James Island, une île de la Gambie, à 30 km de l'embouchure de la rivière et près de Juffureh, le 8 avril 2017.

Trois Gambiens soupçonnés du meurtre d'un membre d'un comité de protection de la forêt de la région sénégalaise de Casamance, ont été arrêtés en Gambie.

Moustapha Guèye, membre du comité local de surveillance de la forêt de Niaming, commune sénégalaise proche de la Gambie, a été tué la semaine dernière dans un village de cette zone, selon les autorités sénégalaises et la police gambienne.

L'exploitation illicite et le trafic de bois, souvent via le territoire gambien, est à l'origine de violences en Casamance, région agricole et touristique du sud du Sénégal, bordée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau.

La police gambienne a arrêté trois Gambiens "à la suite de la mort d'un garde sénégalais de la forêt", sur lequel elle a ouvert une enquête, a déclaré à l'AFP le porte-parole, David Kujabie.

>> Lire aussi : Le point sur l'enquête sur la tuerie en Casamance

"Les trois hommes sont actuellement détenus au poste de police de Bansang", dans le centre de la Gambie, près de la zone où le corps de la victime a été retrouvé, a-t-il précisé, sans donner la date de leur arrestation.

Selon son entourage et la police gambienne, l'incident mortel est survenu à la suite d'une bagarre entre la victime, en patrouille dans la forêt, et des coupeurs de bois clandestins.

Ce meurtre survient après le massacre de sang-froid le 6 janvier de 14 hommes partis chercher du bois dans la forêt protégée de Bayotte, aux environs de la frontière bissau-guinéenne.

>> Lire aussi : Un chef rebelle menace de rompre la trêve dans la région sénégalaise de Casamance

Vingt-quatre suspects, dont un journaliste local, arrêtés en janvier à la suite de cette tuerie sont depuis en détention préventive.

Selon la justice, le massacre a été commandité et exécuté par des villageois avec le concours de membres de la rébellion indépendantiste active dans cette région depuis 1982.

Avec AFP

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