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Syrie: "le climat semble s'apaiser", selon le president Turc, R. Erdogan


Le secretaire d'etat americain John Kerry at le Ministre des affaires etrangeres Sergey Lavrov, lors d'une conference de presse a Geneve traitant du sujet des armes chimiques en Syrie, le 12 septembre 2013.
Le secretaire d'etat americain John Kerry at le Ministre des affaires etrangeres Sergey Lavrov, lors d'une conference de presse a Geneve traitant du sujet des armes chimiques en Syrie, le 12 septembre 2013.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé vendredi que les tensions déclenchées entre les Etats-Unis et la Russie après une attaque chimique présumée en Syrie "semblent s'apaiser".

"Nous avons souhaité et souhaitons que les Etats-Unis, la Russie et toutes les forces de la coalition fassent preuve de sensibilité, et actuellement, (...) le climat semble s'apaiser un peu", a déclaré M. Erdogan, s'adressant à la presse après la prière du vendredi.

"Nos entretiens se poursuivent", a-t-il néanmoins ajouté.

Le chef de l'Etat turc s'est entretenu ces derniers jours avec ses homologues russe, Vladimir Poutine, et américain, Donald Trump, alors que les tensions entre Washington et Moscou ont atteint de nouveaux sommets après des menaces de frappes américaines imminentes en Syrie.

La Turquie est alliée aux Etats-Unis au sein de l'Otan et coopère étroitement avec la Russie sur le dossier syrien, bien qu'Ankara soutienne les rebelles et Moscou le régime de Damas.

Plus de 40 personnes ont été tuées samedi dernier dans une attaque chimique présumée contre la ville rebelle de Douma, dans la Ghouta orientale, selon les Casques Blancs et l'ONG médicale Syrian American Medical Society.

Cette attaque a provoqué un tollé international, plusieurs pays occidentaux accusant le régime de Damas, qui nie fermement l'usage d'armes chimiques.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié vendredi cette attaque chimique présumée de "mise en scène" à laquelle ont participé "les services spéciaux d'un Etat", non nommé mais désigné comme "russophobe".

M. Erdogan, qui s'était dit préoccupé jeudi par le "bras de fer" engagé en Syrie par les grandes puissances internationales, a ajouté vendredi avoir signalé à ses homologues qu'il n'est "pas juste" de faire monter les tensions.

Il a répété à plusieurs reprises ces derniers jours que l'usage d'armes chimiques ne pouvait rester impuni, mais souligné vendredi l'importance de ne pas ignorer pour autant les attaques faites avec des armes conventionnelles.


AFP

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