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Au moins 7 morts, dont un gouverneur, dans une attaque talibane en Afghanistan


Des Afghans soignés dans un hôpital de la province de Kunduz en Afghanistan, le 3 avril 2018.
Des Afghans soignés dans un hôpital de la province de Kunduz en Afghanistan, le 3 avril 2018.

Un gouverneur de district afghan et au moins six policiers ont été tués jeudi dans l'attaque du siège du gouvernorat par les talibans qui ont revendiqué l'opération, la première depuis plusieurs semaines, ont indiqué des responsables locaux.

D'autres bilans rapportés à l'AFP font état de plus d'une douzaine de morts dans cette attaque qui a duré plus de trois heures, dans la province de Ghazni (sud-est).

Selon Aref Noori, gouverneur provincial joint par l'AFP, "les talibans ont lancé une attaque coordonnée contre le siège du gouverneur du district de Khwaja Omari, entre 2H00 et 5H30 du matin" (vers 3H00 GMT).

"Sept personnes ont trouvé la mort, dont le gouverneur du district, Ali Doms Shams, et six policiers. Neuf autres, tous membres du NDS (les services de renseignements afghans, NDLR), ont été blessées", a-t-il ajouté.

Le directeur-adjoint de la police de Ghazni, Ramazan Ali Mohsini, a pour sa part évoqué "treize morts" : outre le gouverneur du district, "sept policiers et cinq NDS".

"Les talibans ont utilisé une échelle pour escalader le bâtiment et lancer leur attaque" a-t-il poursuivi, précisant que le siège du gouvernorat avait pris feu.

Selon lui, les talibans ont également enregistré de nombreuses victimes dans leurs rangs, ce qui ne pouvait être immédiatement confirmé.

Le porte-parole des insurgés, Zabihullah Mujahid, a revendiqué l'opération dans un message sur WhatsApp affirmant que "plus de 20 policiers ont été tués et de nombreux autres blessés".

"Dans l'attaque, nous avons perdu trois moudjahidines, quatre autres ont été blessés", a-t-il ajouté.

La province de Ghazni comme l'ensemble du sud-est de l'Afghanistan est une région troublée par une forte présence des talibans, renforcés par la proximité relative du Pakistan et de ses zones tribales, où Kaboul les accuse de trouver refuge, ce que nie Islamabad.

Avec AFP

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