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Affrontements entre groupes armés près de la frontière tunisienne en Libye


Un membre de l'armée nationale libyenne tire lors d'affrontements avec des militants islamistes dans le dernier bastion des militants à Benghazi, Libye, 6 juillet 2017.
Un membre de l'armée nationale libyenne tire lors d'affrontements avec des militants islamistes dans le dernier bastion des militants à Benghazi, Libye, 6 juillet 2017.

Des combats entre groupes armés ont éclaté vendredi dans l'ouest libyen, près de la frontière tunisienne, provoquant la fermeture du point de passage principal entre les deux pays, selon un responsable local.

Les affrontements opposent deux groupes qui affirment tous les deux leur loyauté au gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et appuyé par la communauté internationale.

>> Lire aussi : Libye : les rivalités du Nord s'étendent au Sud

Une coalition de groupes armés formée récemment par le GNA pour sécuriser la partie ouest du pays a attaqué d'autres groupes près du poste-frontière de Ras Jedir, a indiqué à l'AFP un responsable local de la ville de Zouara (100 km à l'ouest de Tripoli).

L'objectif, selon ce responsable qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, est de prendre Ras Jedir, même si les groupes qui le contrôlent sont aussi pro-GNA.

Le chef de la coalition, Oussama Jouili, a confirmé vendredi son offensive à la chaîne libyenne 218 TV, affirmant avoir un mandat du GNA pour sécuriser la région.

Le poste-frontière a été fermé temporairement pour "garantir la sécurité des voyageurs", a-t-il ajouté, sans préciser si l'attaque a été coordonnée avec le GNA ou non.

>> Lire aussi : Le GNA appelle la communauté internationale à "intervenir" dans le sud de la Libye

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, ce poste-frontière est contrôlé par des groupes armés de la ville de Zouara, accusés régulièrement d'implication dans un vaste réseau de contrebande de carburant vers la Tunisie et par voie maritime vers Malte.

Les autorités successives de transition ont échoué à mettre en place une police et une armée régulières, capables de rétablir l'ordre dans un pays où des centaines de milices font la loi.

Avec AFP

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