Le warrantage, un nouveau mécanisme de financement élaboré par la FAO, permet aux petits exploitants nigériens d’obtenir des crédits et d’améliorer leurs revenus, notamment en période de soudure. Il consiste à « mettre un stock de céréales, dans ce cas-là, comme une garantie physique pour un prêt bancaire », explique Ake Olofsson, expert en finance rurale à la FAO.
Cette approche permet de résoudre le problème du modeste agriculteur africain qui n’est pas à même d’offrir « une garantie bancaire classique », a souligné M. Olofsson. Pour ce qui est du contrôle des stocks proposés par les paysans, il revient aux banques et aux associations d’agriculteurs de veiller ensemble à la bonne conservation des céréales, a ajouté l’expert de la FAO.
Lancé initialement au Niger, le programme est si concluant que la FAO se prépare à l’étendre aux pays voisins – Burkina Faso, Mali et Sénégal notamment.