Uranium : le gouvernement retourne dans le processus ITIE

La Première ministre du Niger, Brigi Rafini, assiste à une réunion avec le président français au palais présidentiel de Niamey, le 23 décembre 2017.

Le gouvernement nigérien a déclaré ce mardi son désir de revenir dans le processus de l'initiative pour la transparence sur les industries extractives (ITIE) duquel il s'est retire il y a un plus d'un an.

"J'annonce solennellement la décision du gouvernement du Niger de reprendre sa place au sein de l'ITIE international", a dit Brigi Rafini, le Premier ministre en marge d'un forum sur les enjeux et défis du secteur des industries extractives qui se tient a Niamey.

La décision "réjouit" le conseil d'administration de l'ITIE selon son secrétaire exécutif adjoint. Le Niger est un pays important dans l'ITIE ajoute-t-il, et il espère que le processus de retour se fera avant la conférence internationale de l'ITIE prévue en juin à Paris.

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Uranium : le gouvernement retourne dans le processus ITIE

Il faut maintenant travailler et créer un cadre de dialogue avec tout les acteurs dit de son cote la société civile active dans le secteur des industries extractives.

"Pour nous le gouvernement a intérêt a montrer que le Niger est un pays de droit , un pays démocratique ou la société civile peut librement s'exprimer" estime Ali Idrissa, coordonnateur du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire.

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En rappel, c'est en fin de l'année 2017 que les autorités nigériennes, mécontentes d'une décision de suspension prononcée a l'encontre du pays par le conseil d'administration de l'ITIE, décident de se retirer de ce processus de normalisation visant a assurer une meilleure transparence dans la gouvernance des industries extractives.

Le Niger, grand producteur d'uranium, mais également producteur d'or et de pétrole, a adhéré à cette initiative en 2007.