Le long article du quotidien est "un papier à charge, très vieux, ennuyeux et déjà vu me concernant", a-t-il tweeté au lendemain de la publication de cette enquête qui met à mal l'image d'un magnat de l'immobilier parti de rien ou presque.
"Au total, cela signifie que 97% de leurs histoires me concernant sont négatives", a ajouté Donald Trump, qui a toujours refusé de rendre publiques ses déclarations d'impôts durant la campagne présidentielle, en rupture avec une tradition solidement établie depuis des décennies.
The Failing New York Times did something I have never seen done before. They used the concept of “time value of money” in doing a very old, boring and often told hit piece on me. Added up, this means that 97% of their stories on me are bad. Never recovered from bad election call!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 octobre 2018
"Ils ne se sont jamais remis de leur mauvais pronostic sur l'élection", a-t-il conclu, reprenant un argument régulièrement mis en avant sur les estrades de campagne.
Citant des déclarations d'impôts et des documents financiers confidentiels, le quotidien affirme, dans cette enquête-fleuve de plus de 13.000 mots, que, depuis son plus jeune âge, l'ancien magnat de l'immobilier a bénéficié, comme ses quatre frères et soeurs, de revenus provenant de l'empire immobilier de son père Fred.
Lire aussi : Melania Trump visite un ancien fort esclavagiste au GhanaLe montant total de ces revenus équivaut à quelque 413 millions de dollars d'aujourd'hui, selon le New York Times.
Le quotidien affirme qu'une partie de cet argent aurait été perçu grâce à de l'évasion fiscale: le président et ses frères et soeurs auraient ainsi établi une société écran avec pour seul objectif de dissimuler les dons de leurs parents.
Avec AFP