"Notre travail va se terminer à Mexico", à déclaré à l'AFP Irineo Mujica, le responsable de cette ONG, tout en soulignant que les personnes qui voudraient continuer jusqu'à la frontière devraient "le faire par leurs propres moyens".
Partie le 25 mars de Tapachula, à la frontière du Guatemala, cette caravane qui inclut des femmes, des enfants et des personnes âgées se trouve depuis le début de la semaine à Matias Romero, au coeur d'une région montagneuse de l'Etat d'Oaxaca (sud).
A caravan of migrants is stalled in Mexico after drawing the ire of President Trump, @delphineschrank reports from the ground. See more from @ReutersTV https://t.co/RE5d7aWtbC pic.twitter.com/Ckcq4kxRAR
— Reuters Top News (@Reuters) 4 April 2018
Cette ONG organise depuis 2010 le même type de caravane pour dénoncer le sort des migrants qui traversent le Mexique en proie à de nombreux dangers, allant des cartels de la drogue qui les kidnappent ou les tuent aux autorités qui les rançonnent.
Mais elle reconnaît avoir été dépassée par la taille de cette caravane cette année.
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Sur les 1.500 qui la composaient à l'origine, un peu plus de 300 personnes ont préféré prendre le train de marchandises "La Bestia" en direction du Nord.
"Il y a trop d'enfants qui voyagent, 450 environ, il y a de nombreux bébés et monter dans le train, comme on le faisait avant, serait une folie", a expliqué M. Mujica.
A big caravan of Central American migrants that has drawn tweets from President Trump has been halted for days at a sports field in southern Mexico. https://t.co/ryQBBFYEka pic.twitter.com/WHM44vhvt5
— The Associated Press (@AP) 3 April 2018
Le président américain Donald Trump, apparemment mis hors de ses gonds par les images des migrants, tweete depuis dimanche sur les clandestins et le Mexique.
President Trump plans to deploy the National Guard to the border as a caravan of migrants makes its way to U.S. pic.twitter.com/L5OyIA1BZz
— FOX & friends (@foxandfriends) 4 April 2018
Avec AFP