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Sonnette d'alarme de Washington sur la situation des droits de l'Homme au Soudan


Le président Omar Hassan el-Béchir du Soudan, 2 mars 2017.
Le président Omar Hassan el-Béchir du Soudan, 2 mars 2017.

Au Soudan, la question de la protection des droits de l'Homme est "profondément imbriquée avec celles de la paix et la sécurité", prévient l'ambassade américaine à Khartoum.

Les Etats-Unis demeurent "très inquiets" de la situation des droits de l'Homme au Soudan, s'agissant notamment des restrictions concernant la liberté de la presse et de religion, a indiqué l'ambassade à Khartoum.

Ces déclarations ont été mises en ligne jeudi sur la page Facebook de l'ambassade, à quelques jours d'une décision attendue le 12 juillet du président américain Donald Trump sur une levée de certaines sanctions imposées depuis 20 ans sur Khartoum.

"Les Etats-Unis demeurent très inquiets au sujet de la situation des droits de l'Homme au Soudan, dont la fermeture continue de l'espace politique, et les restrictions à la liberté religieuse, la liberté d'expression, dont la liberté de la presse", indique l'ambassade.

La question de la protection des droits de l'Homme est "profondément imbriquée avec celles de la paix et la sécurité", ajoute-t-elle.

"Nous avons fait part de nos inquiétudes à tous les niveaux au sujet des militants emprisonnés, des confiscations de journaux, des démolitions d'églises (...) Nous voulons voir des progrès plus importants sur ces questions de la part du gouvernement", selon elle.

Au vu de ces inquiétudes, certaines organisations ont exhorté l'administration Trump à maintenir les sanctions sur Khartoum.

Mais le chargé d'affaires américain au Soudan, Steven Koutsis, a récemment déclaré à l'AFP que les sanctions imposées au Soudan l'avaient été pour d'autres raisons, notamment pour son soutien présumé à des groupes islamistes radicaux.

L'ex-président Barack Obama avait décidé en janvier la levée de certaines sanctions économiques américaines contre le Soudan. Il avait cependant prévu une période probatoire de six mois avant que Washington ne lève effectivement ces sanctions.

La fin des combats dans plusieurs régions du Soudan, comme au Darfour (ouest), avait été posée comme condition préalable à cette levée. Des affrontements sporadiques, d'une intensité moindre, ont été signalés au Darfour en mai dernier.

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