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Washington et Tokyo demandent des consultations à l'ONU sur le tir nord-coréen


Un essai de tir d’un missile balistique depuis un sous-marin - photo non datée publiée par l’Agence de presse de la Corée du Nord (KCNA) à Pyongyang le 24 avril 2016.
Un essai de tir d’un missile balistique depuis un sous-marin - photo non datée publiée par l’Agence de presse de la Corée du Nord (KCNA) à Pyongyang le 24 avril 2016.

Les Etats-Unis et le Japon ont saisi le Conseil de sécurité de l'ONU en réaction au missile (SLBM) que la Corée du Nord a tiré mercredi depuis un sous-marin un missile.

Les Etats-Unis et le Japon ont demandé que le Conseil de sécurité de l'ONU tienne des consultations mercredi après le nouveau lancement de missile effectué par la Corée du Nord, selon des diplomates.

Cette réunion à huis clos pourrait se tenir en fin d'après-midi à New York.

Pyongyang a tiré mercredi depuis un sous-marin un missile (SLBM) qui a parcouru environ 500 kilomètres en direction du Japon, ce qui constitue pour les experts une nette avancée dans les programmes balistiques nord-coréens.

Plusieurs résolutions de l'ONU interdisent à la Corée du Nord toute activité nucléaire ou balistique, ce qui ne l'a pas empêchée d'effectuer quatre essais nucléaires, dont le dernier en janvier, et plusieurs tests balistiques.

En réponse, le Conseil de sécurité avait adopté en mars les sanctions économiques et commerciales les plus sévères jamais imposées à Pyongyang. Mais leur efficacité dépend surtout de la Chine, alliée et principale partenaire économique de la Corée du Nord.

Le Conseil n'a pas réussi à adopter une déclaration condamnant formellement le précédent tir de missile nord-coréen effectué début août, en raison des réticences chinoises.

En visite à Tokyo, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est contenté mercredi de rappeler que "la Chine est opposée au développement nucléaire nord-coréen et à toute action qui pourrait provoquer des tensions",

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a affirmé que le nouveau tir était "une sérieuse menace pour la sécurité du Japon, un acte irresponsable qui ne peut être toléré". L'armée américaine a dénoncé une "provocation" en pleines manoeuvres annuelles américano-sud-coréennes.

Début août, Pyongyang avait tiré depuis la terre ferme un missile balistique qui, pour la première fois, s'était abattu dans les eaux japonaises.

Cette fois-ci, la distance couverte par le projectile dépasse de beaucoup celle de précédents missiles SLBM, qui n'allaient pas du-delà de 30 km, ce qui laisse penser aux experts que la Corée du Nord a fait d'importants progrès techniques.

Avec AFP

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