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Des travaux montrent un lien entre les carences en vitamine D et le déclin cognitif chez les personnes âgées


Une des causes les plus communes de la déficience de vitamine D est le manque d’exposition au soleil, une préoccupation particulière chez les personnes âgées, qui sont moins actives physiquement
Une des causes les plus communes de la déficience de vitamine D est le manque d’exposition au soleil, une préoccupation particulière chez les personnes âgées, qui sont moins actives physiquement

Une nouvelle étude publiée récemment dans le journal Archives of Internal Medicine conclut que les personnes âgées souffrant d’un déficit sévère en vitamine D voient leur capacité à réfléchir et planifier se détériorer plus rapidement que les vieillards qui n’en souffrent pas.

Une nouvelle étude publiée récemment dans le journal Archives of Internal Medicine conclut que les personnes âgées souffrant d’un déficit sévère en vitamine D voient leur capacité à réfléchir et planifier se détériorer plus rapidement que les vieillards qui n’en souffrent pas.

Ces travaux menés par des scientifiques de l’école de médecine Peninsula en Grande Bretagne ont montré un lien entre les carences de cette vitamine dite « du soleil », et le déclin cognitif chez les personnes âgées.

Une des causes les plus communes de la déficience de vitamine D est le manque d’exposition au soleil, une préoccupation particulière chez les personnes âgées, qui sont moins actives physiquement et qui sont susceptibles de passer un temps réduit en plein air.

Lors de tests menés sur plus de 850 italiens âgés de plus de 65 ans, les scientifiques de la Peninsula Medical School ont donc découvert que ceux qui avaient un taux de vitamine D plus faible étaient 60% plus susceptibles d’être touchés par un déclin cognitif.

« A peu près un milliard de personnes dans le monde n’ont pas un taux suffisamment élevé de vitamine D. Par ailleurs, la démence elle-même est si commune que s’il existe une association entre les taux de vitamine D et la démence, nous devrions nous en préoccuper » a estimé le Docteur David Llewellyn, spécialiste de la démence, qui a mené l’étude.

Le scientifique et ses collègues ont suivi les participants à l’étude pendant plus de 6 ans, à partir de 1998, lorsque les chercheurs ont administrés les premiers tests mesurant la durée d’attention des adultes, leur capacité à apprendre, leur mémoire et leur capacité a planifier et à s’organiser.

Si les chercheurs ont observés des déclins importants de la plupart de ces compétences cognitives parmi les adultes possédant les taux de vitamines D les plus faibles, ils ont noté une exception : la durée d’attention qui ne semblait pas se ressentir de la pénurie de vitamine D.

Le Docteur Llewellyn explique que la découverte d’un lien important entre la démence et les niveaux de vitamine D reste en quelque sorte une bonne nouvelle. « Parce qu’on peut traiter un déficit en vitamine D facilement avec des suppléments qui se sont déjà avérés peu couteux et sains. Et nous savons qu’ils réduisent le risque de chutes et de fractures, et même de morts prématurées. Donc, nous sommes très excités à ce sujet car ça ouvre un champ de possibilité: si nous effectuons des essais cliniques, nous serons peut-être capables de réduire l’incidence de nouveaux cas de démences » explique le scientifique.

Les chercheurs estiment que la vitamine D pourrait réduire les déclins mentaux en développant la formation de tissu nerveux essentiels pour toute une gamme de fonctions cérébrales, dont l’amélioration de la capacité cognitive.

Bill Thies, directeur médical et scientifique de l’Association sur la maladie d’Alzheimer’s à Chicago, affirme qu’il est très probable que la vitamine D contienne un important préventif contre la maladie d’Alzheimer, sans pour cela être capable de combattre les dégâts causés par la maladie une fois que celle-ci est déjà établie. Il se pourrait, ajoute-t-il, que des suppléments du micronutriment, pris tôt dans le développement de cette maladie neurodégénérative progressive, qui provoque une perte de mémoire profonde, et une mort éventuelle, puissent soit la prévenir ou bien au moins la ralentir.

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