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"Vigilance renforcée" pour le match Turquie-Croatie avec plus de 1.500 policiers déployés


Des policiers sur des vélos patrouillent près d'une "fan zone" de Marseilles, le 8 juin 2016.
Des policiers sur des vélos patrouillent près d'une "fan zone" de Marseilles, le 8 juin 2016.

Plus de 1.500 policiers ont été déployés dimanche à Paris pour le match de l'Euro-2016 Turquie-Croatie, considéré comme à risque, au lendemain des affrontements entre supporters à Marseille (sud).

"Ce match considéré comme à risque faisait déjà l'objet d'un dispositif de sécurité conséquent mais après les affrontements à Marseille, les consignes de vigilance ont été renforcées", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la préfecture de police, Johanna Primevert.

Les 1.500 membres des forces de l'ordre déployés sont "dédiés à la sécurisation du Parc des Princes (sud-ouest de Paris) et de la fan zone" située sur le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel.

"Il y aura une séparation des flux de supporters pour éviter tout incident et des +spotters+ (observateurs issus des polices turque et croate, ndlr) sont déjà positionnés au Parc des Princes et ce jusqu'à la fin du match", a précisé Mme Primevert, qui n'avait relevé aucun incident à 12H30 (10H30 GMT).

Avec le match Angleterre-Russie à Marseille (sud), en marge duquel de violents affrontements ont eu lieu samedi, Turquie-Croatie au Parc des Princes (groupe D, dimanche à 13H00 GMT), est l'un des cinq matchs de l'Euro classés 3 sur une échelle de risques qui compte quatre niveaux.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a pour sa part précisé que "beaucoup de ceux qui se sont livrés aux affrontements" samedi à Marseille "n'avaient pas été signalés par les services de police étrangers".

"Manifestement ceux qui se sont livrés aux actes de violence n'étaient pas connus des services de sécurité de leur pays et donc la France n'a pas pu prendre d'interdictions d'entrée sur le territoire à leur encontre", a-t-il dit.

"Dans un contexte de forte alcoolisation hier, ils se sont livrés à ce que certains sociologues appellent du hooliganisme de circonstance", a estimé M. Brandet.

Dix personnes - des Anglais, un Autrichien, un Allemand, des Français et des Russes - étaient en garde à vue dimanche à Marseille après ces violences qui ont fait une trentaine de blessés, dont quatre graves de nationalité britannique. Le plus grièvement atteint, touché à la barre de fer aux abords du Vieux-Port, "est toujours dans un état préoccupant", a indiqué le porte-parole de l'Intérieur.

Avec AFP

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