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La ville américaine de Dallas paralysée par des pirates informatiques


ARCHIVES - Un drapeau américain et un drapeau du Texas sont en berne devant le quartier général de la police de Dallas, le 8 juillet 2016
ARCHIVES - Un drapeau américain et un drapeau du Texas sont en berne devant le quartier général de la police de Dallas, le 8 juillet 2016

L'attaque est attribuée à un réseau de pirates appelé Royal. Il aurait pris le contrôle des imprimantes de la ville pour imprimer une demande de rançon.

Des pirates informatiques ont perturbé plusieurs services publics à Dallas, dans l'État américain du Texas, fermant les tribunaux et mettant hors ligne les sites web des services d'urgence, a-t-on appris jeudi des responsables.

Les pages d'accueil des sites web de la police et des pompiers de la ville n'étaient pas disponibles jeudi.

Selon les responsables de la ville, des pirates informatiques ont injecté un logiciel à rançon dans leurs systèmes.

Selon deux experts en sécurité informatique, cette attaque a été perpétrée par un réseau de pirates connu sous le nom de Royal.

Selon des responsables américains, Royal est affilié à un gang de cybercriminels appelé Conti, qui opérerait à partir de la Russie et entretiendrait des liens étroits avec les services de renseignement russes.

Selon Bleeping Computer, un site d'information sur la cybersécurité, ces pirates ont pris le contrôle des imprimantes de la ville de Dallas, et les ont utilisées pour imprimer une demande de rançon.

Conti et ses affiliés sont une source de préoccupation pour les autorités américaines depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie l'année dernière. En effet il y a un an, en mai 2022, le gouvernement américain a offert une récompense pouvant aller jusqu'à 15 millions de dollars pour des informations sur Conti, à qui les autorités américaines imputent des centaines d'attaques exigeant des paiement de rançons.

Dallas n'est que la toute dernière ville américaine à subir un coup dur de la part de pirates informatiques. En 2018, les systèmes informatiques de la ville d'Atlanta, dans l'État de Georgie, avaient été pris en otage pendant plusieurs jours. L'année suivante, la ville de Baltimore, dans le Maryland, avait subi le même sort. Les deux attaques ont coûté des millions de dollars au contribuable.

A Dallas, alors que l'attaque persiste, seule la bibliothèque publique reste ouverte, même si ses systèmes informatiques sont hors service. Son secret ? Une recette ancienne : les usagers peuvent toujours lire des livres, en emprunter ou les rendre... en personne.

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