États-Unis
L'année se termine bien pour Donald Trump, de plus en plus populaire

A 39 jours du début des primaires présidentielles de 2016, le milliardaire américain a pris le large dans les sondages républicains, malgré ou grâce aux multiples feux que le candidat allume.
Il y a un mois, Donald Trump recueillait en moyenne 27,5% des intentions de vote des électeurs républicains. En moyenne mercredi, il était à 35,1%, selon le site RealClearPolitics.
Une nouvelle enquête CNN parue mercredi lui donne 39% des intentions de vote, une avance remarquable alors qu'il fait face à une douzaine de candidats.
Sa popularité actuelle ne fait aucun doute: la marge d'erreur du sondage de CNN est de 4,5 points, or le deuxième candidat, Ted Cruz, est à 18 points derrière Donald Trump. Le sénateur ultra-conservateur du Texas est devenu son concurrent le plus sérieux, devant le sénateur de Floride Marco Rubio (10%) et le docteur Ben Carson (10%), en chute libre.
Certes, le candidat qui menait dans les sondages des primaires républicaines 40 jours avant l'Iowa il y a quatre ans, lors du dernier cycle présidentiel, était un dénommé Newt Gingrich, qui a fini par perdre contre Mitt Romney. Mais à l'époque, Mitt Romney n'avait que quelques points de retard, et aucun candidat n'avait dominé la campagne des primaires comme Donald Trump l'a fait jusqu'à présent.
L'homme d'affaires a déclaré sa candidature le 16 juin. C'est un blockbuster immédiat. Un mois après, il prenait la tête des sondages, qu'il n'a jamais lâchée depuis.
Aujourd'hui, après d'innombrables controverses sur ses propos contre les clandestins, les musulmans et les autres candidats, après des attaques jugées sexistes contre Hillary Clinton, une journaliste de Fox News ou la candidate républicaine Carly Fiorina, non seulement il est plébiscité par les électeurs républicains, mais il peut s'enorgueillir de monopoliser le débat politique américain.
Sa proposition, le 7 décembre, d'interdire temporairement aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis est rejetée par une majorité d'Américains et de républicains, mais 41% des républicains l'approuvent, selon un sondage Quinnipiac paru mercredi.
Les attentats de Paris et San Bernardino ont bouleversé la campagne des primaires et accentué le contraste entre candidats démocrates et républicains.
La moitié des Américains s'opposent à l'accueil de réfugiés syriens, selon Quinnipiac, mais le chiffre cache une division partisane. Les trois quarts des démocrates acceptent les réfugiés syriens, tandis que 82% des républicains les refusent.
Avec AFP
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Investiture de Biden et Harris: Programme des événements

Joe Biden prête serment mercredi à Washington, une journée historique au protocole strict dont l'intensité culminera à midi quand il deviendra officiellement le 46e président des Etats-Unis.
Nuit à Blair House
Le président élu et son épouse, Jill, passeront mardi soir la nuit à Blair House, la résidence officielle des invités étrangers du président américain, située en face de la Maison Blanche, aux abords de la Place Lafayette.
Office religieux
Dans la matinée du 20 janvier, Joe Biden assistera à une messe à la cathédrale Saint-Matthieu l'Apôtre, saint patron des fonctionnaires, à Washington. Il a invité les chefs de file des deux chambres du Congrès: les démocrates Nancy Pelosi et Chuck Schumer et les républicains Kevin McCarthy et Mitch McConnell. Cette messe "est une partie importante du respect de la tradition", a expliqué le sénateur Chris Coons à CNN, un proche de M. Biden qui est un fervent catholique.
Prestation de serment
Le président élu se rendra ensuite en convoi vers le Capitole où la cérémonie d'investiture commencera à 11H00 locale (16H00 GMT) sur une grande estrade installée face à la vaste esplanade du "National Mall".
L'hymne national sera chanté par la vedette de la pop Lady Gaga. La chanteuse Jennifer Lopez effectuera également une "prestation musicale".
Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris prêteront serment à 12H00 (17H00 GMT), puis le président fera son discours inaugural dans lequel il doit affirmer sa vision pour "battre la pandémie, mieux reconstruire et unifier et guérir la nation" selon le comité d'organisation.
Dépôt de gerbe à Arlington
En début d'après-midi, Joe Biden se rendra au cimetière national d'Arlington, près de Washington, pour déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, en compagnie des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton et de leurs épouses. Il reviendra en convoi vers la capitale.
Entrée à pied
Le convoi doit stopper à quelques dizaines de mètres de la Maison Blanche pour y laisser Joe Biden entrer à pied et entouré d'une escorte militaire. C'est là qu'il doit signer dans l'après-midi ses premiers décrets présidentiels.
Soirée télévisée
Joe Biden et Kamala Harris s'adresseront à la nation lors d'une émission spéciale présentée par le comédien américain Tom Hanks et diffusée sur toutes les grandes chaînes américaines à partir de 20H30.
Intitulée "Pour fêter l'Amérique", elle comptera de nombreux invités musicaux comme Jon Bon Jovi, Foo Fighters, John Legend, Demi Lovato, Bruce Springsteen, Justin Timberlake et Luis Fonsi, entre autres.
Covid-19: Seuls 4 Afro-Américains sur 10 acceptent de se faire vacciner
Une Américaine soupçonnée d'avoir voulu vendre aux Russes l'ordinateur de Pelosi

Aux Etats-Unis, une femme de 22 ans est soupçonnée d'avoir voulu, sans succès, vendre aux renseignements russes l'ordinateur de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. L’ordinateur avait été dérobé lors de l'attaque du Capitole, le 6 janvier.
Selon l'acte d'accusation, Riley June Williams, originaire de Pennsylvanie, faisait partie des émeutiers qui se sont introduits au Capitole.
Des images diffusées par la chaîne britannique ITV montrent une jeune femme, dont la mère a confirmé l'identité auprès de la chaîne, enjoignant à la foule de se rendre à l'étage du bâtiment.
Un témoin anonyme, interrogé par les autorités américaines, affirme avoir vu d'autres vidéos dans lesquelles Riley Williams se saisit d'un ordinateur (ou d'un disque dur) dans le bureau de Nancy Pelosi.
Selon ce même témoin cité dans l'acte d'accusation, qui affirme être un ex-partenaire de la jeune femme, cette dernière avait prévu d'envoyer le matériel à un contact en Russie afin qu'il le vende aux services de renseignements extérieurs russes (SVR).
L'opération aurait finalement échoué, pour des raisons non précisées, et Riley Williams serait donc toujours en possession de l'ordinateur ou l'aurait détruit.
Un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre de la jeune femme, dont la mère a indiqué qu'elle avait quitté le domicile familial.
L'acte d'accusation n'a pour l'instant retenu contre Riley Williams que les chefs d'effraction et de trouble à l'ordre public, mais pas de vol.
Près de 70 personnes ont déjà été inculpées suite aux événements du 6 janvier, selon le ministère américain de la Justice.
Les autorités ont encore procédé ces derniers jours à une série d'interpellations en lien avec ces inculpations.
Les chefs d'inculpation vont d'effraction à port d'armes prohibé en passant par trouble à l'ordre public et agression d'agents de la force publique.
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