Les États-Unis sont favorables à l’amélioration des relations entre le Tchad et le Soudan, mais il n’empêche que N’Djamena a signé et ratifié le statut de Rome, acte fondateur, en 1998, de la Cour pénale internationale, qui l’oblige à coopérer avec elle, a fait valoir le porte-parole du Département d’Etat américain, Philip Crowley.
Certes le rapprochement entre les deux pays aura un impact positif sur le terrain, a ajouté M. Crowley, mais il a démenti que le Tchad puisse se dispenser de déférer devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye le président soudanais, Omar el-Béchir, qui participe, jusqu’à vendredi soir, à N’Djamena, au 12e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens.
Certes le rapprochement entre les deux pays aura un impact positif sur le terrain, a dit le département d'Etat, mais cela ne dispense aucunement le Tchad de déférer devant la CPI Omar el-Béchir.