Amnesty International (AI) s’inquiète du cas d'une Soudanaise qui pourrait être condamnée à la pendaison pour apostasie et risque également jusqu'à 100 coups de fouet pour « adultère ». L’ONG de défense des droits humains réclame la libération immédiate de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, qui est enceinte de huit mois, et qui est toujours incarcérée avec son fils de 20 mois.
Mme Ishag, qui est chrétienne, a été condamnée dimanche pour « apostasie » par un tribunal de Khartoum qui lui a donné jusqu'à jeudi, date de la prochaine audience, pour abjurer sa foi ou faire face à une possible condamnation à mort, affirme Amnesty International.
Dans un communiqué conjoint les ambassades des Etats-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas ont appelé le gouvernement soudanais à respecter la liberté de religion. Un droit stipulé dans la constitution intérimaire soudanaise de 2005 ainsi que dans les textes internationaux sur la défense des droits humains.
Selon Amnesty International, Mme Ishag a été élevée en tant que chrétienne orthodoxe, la religion de sa mère, car son père, un musulman, était absent lors de son enfance. Elle s'est ensuite mariée avec un chrétien du Soudan du Sud. Or, selon la loi islamique en vigueur au Soudan, une femme musulmane ne peut épouser un homme d'une autre religion.
Le régime islamiste soudanais a introduit la charia, la loi islamique, en 1983.
Pour Amnesty, il ne fait aucun doute que Mme Ishag est « une prisonnière de conscience, condamnée strictement à cause de ses convictions religieuses et de son identité, qui doit être relâchée immédiatement, et sans conditions ». Elle est protégée par le droit international, rappelle l’ONG, qui est contre la peine de mort.
Mme Ishag, qui est chrétienne, a été condamnée dimanche pour « apostasie » par un tribunal de Khartoum qui lui a donné jusqu'à jeudi, date de la prochaine audience, pour abjurer sa foi ou faire face à une possible condamnation à mort, affirme Amnesty International.
Dans un communiqué conjoint les ambassades des Etats-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas ont appelé le gouvernement soudanais à respecter la liberté de religion. Un droit stipulé dans la constitution intérimaire soudanaise de 2005 ainsi que dans les textes internationaux sur la défense des droits humains.
Selon Amnesty International, Mme Ishag a été élevée en tant que chrétienne orthodoxe, la religion de sa mère, car son père, un musulman, était absent lors de son enfance. Elle s'est ensuite mariée avec un chrétien du Soudan du Sud. Or, selon la loi islamique en vigueur au Soudan, une femme musulmane ne peut épouser un homme d'une autre religion.
Le régime islamiste soudanais a introduit la charia, la loi islamique, en 1983.
Pour Amnesty, il ne fait aucun doute que Mme Ishag est « une prisonnière de conscience, condamnée strictement à cause de ses convictions religieuses et de son identité, qui doit être relâchée immédiatement, et sans conditions ». Elle est protégée par le droit international, rappelle l’ONG, qui est contre la peine de mort.