«C’est très grave ce qui se passe dans cette région», avait dit Margot Wallström, la secrétaire général adjointe des Nations unies en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes, Margot Wallstrom le 6 février à Kamako, à la frontière entre l’Angola et la RDC.
Madame Walstrom a rencontré dans cette seule localité du Kasai Occidental, 70 femmes se disant toutes victimes, dont certaines portaient des traces de torture.
Indignée, elle a décidé de rencontrer les autorités angolaises pour évoquer la question de ces violences lors des opérations d’expulsion des Congolais vivant en Angola.
La secrétaire générale adjointe de l’Onu chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes qui parle de viols systématiques dans cette zone, insiste sur le traumatisme et la souffrance des victimes, et réaffirme l’importance de poursuivre les auteurs de ces actes criminels.
Au micro de Nathalie Barge du service francophone de la Voix de l’Amérique, elle a souhaitlé l’ouverture d’un dialogue entre les deux voisins que sont la RDC et l’Angola. Il faut, dit-elle, une coopération pour trouver des solutions.