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Un grand parti d'opposition soutient George Weah au Liberia


Un partisan de l'ancien footballeur et candidat à la présidence du Congrès pour le changement démocratique (CDC) George Weah se tient derrière une bannière de la campagne présidentielle à Monrovia, Libéria, le 6 octobre 2017.
Un partisan de l'ancien footballeur et candidat à la présidence du Congrès pour le changement démocratique (CDC) George Weah se tient derrière une bannière de la campagne présidentielle à Monrovia, Libéria, le 6 octobre 2017.

Un parti d'opposition du Liberia a apporté son soutien jeudi au candidat à la présidentielle George Weah après s'être allié avec son adversaire, le vice-président Joseph Boakai, pour contester la régularité du premier tour.

MM. Weah et Boakai vont s'affronter au second tour de la présidentielle le 26 décembre après le premier tour du 10 octobre au cours duquel ils sont arrivés à la première et à la deuxième place, sans toutefois remporter plus de 50% des voix.

Le Liberty Party, dont le candidat Charles Brumskine s'était plaint de fraudes et d'irrégularités après les résultats le donnant troisième avec 9,6% des voix, s'était rallié au parti de M. Boakai (Unity Party) et avait affirmé que la Commission électorale (NEC) avait truqué les résultats.

"Vous êtes le choix du peuple," a déclaré jeudi le président du Liberty Party, Benjamin Sanvee, lors d'une conférence de presse. "Sénateur Weah, nous appuyons votre présidence. Nous appuyons votre présidence parce que le peuple a parlé".

Le second tour, initialement prévu le 7 novembre, avait été reporté sine die par la Cour suprême, qui avait enjoint la NEC de statuer d'abord sur le recours du candidat Charles Brumskine auquel s'était joint M. Boakai.

Mais la Cour avait finalement rejeté, par quatre voix contre une, ces recours le 7 décembre, autorisant la tenue de ce second tour, à condition que la NEC révise sérieusement les listes électorales, très critiquées.

Les observateurs internationaux ont jugé le déroulement du vote largement crédible, malgré des problèmes d'organisation et de longs retards relevés dans ce scrutin pour désigner le successeur d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue à la tête d'un Etat africain.

Avec AFP

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