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Un douanier burkinabè tué dans l'attaque d'un poste de gendarmerie à la frontière du Mali


Le ministre de la sécurité du Burkina Faso, Simon Compaore, au centre, visite le site d'une attaque contre un poste de police dans le village d'Intagom, 1er juin 2016.
Le ministre de la sécurité du Burkina Faso, Simon Compaore, au centre, visite le site d'une attaque contre un poste de police dans le village d'Intagom, 1er juin 2016.

Un douanier burkinabè été tué dans une attaque menée jeudi soir contre un poste de gendarmerie à Djibasso, localité de l'ouest du Burkina frontalière du Mali, a indiqué vendredi un responsable local.

"Six individus armés, à bord de motocyclettes, ont attaqué aux environs de 21H30 (locales et GMT) le poste de gendarmerie de Djibasso, tuant un douanier", a déclaré à l'AFP le haut commissaire de la Kossi (une des 45 préfectures du Burkina Faso), Alfred Ouanré, qui s'est rendu sur place.

"Le douanier a été atteint par une balle alors qu'il était assis non loin du poste de gendarmerie au moment de l'attaque", a-t-il précisé.

"Trois motos ont également été incendiées" par les assaillants au cours de l'attaque contre cette brigade de gendarmerie, située à 20 km de la frontière malienne, avant d'être "repoussés en direction de Kouna", en territoire malien, a-t-il ajouté.

Un détachement militaire a été envoyé en renfort sur place, a indiqué une source sécuritaire sous couvert d'anonymat, ajoutant que l'identité des assaillants était toujours inconnue.

Frontalier du Mali et du Niger, le nord du Burkina est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis 2015.

Le 13 août dernier, un commando de deux assaillants a tué 19 personnes et fait 21 blessés en plein coeur de Ouagadougou, après une précédente attaque en janvier 2016 dans la capitale qui a fait 30 morts et 71 blessés.

En octobre 2016, une première attaque contre un poste militaire avait fait six morts - quatre militaires et deux civils.

Un autre raid jihadiste en décembre 2016, le plus meurtrier jamais perpétré contre l'armée au Burkina, a fait douze morts.

Cette attaque qui a traumatisé le pays a été revendiquée par Ansarul Islam, dirigé par le Burkinabè Malam Ibrahim Dicko, qui tentait de s'implanter dans le nord du Burkina.

Avec AFP

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