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Un chef irakien met en garde sur le transfert de l'ambassade américaine en Israël


Les partisans de l'influent chef chiite irakien Moqtada Sadr réunis près d’une fontaine de la Grand Place des Festivités dans la zone verte de Bagdad, en Irak, le 1er mai 2016.
Les partisans de l'influent chef chiite irakien Moqtada Sadr réunis près d’une fontaine de la Grand Place des Festivités dans la zone verte de Bagdad, en Irak, le 1er mai 2016.

L'influent chef chiite irakien Moqtada Sadr a averti mardi qu'un éventuel transfert de l'ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem équivaudrait à une "déclaration de guerre à l'islam".

Rompant avec la politique historique des Etats-Unis, le président Donald Trump a promis durant sa campagne électorale de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens et de la grande majorité de la communauté internationale.

Mais dimanche la Maison Blanche a semblé écarter l'hypothèse d'une annonce imminente sur un tel transfert. "Nous en sommes au tout début du processus consistant ne serait-ce qu'à aborder ce sujet", a-t-elle dit.

Mais cela n'a pas empêché Moqtada Sadr, dont les miliciens ont affronté les troupes d'occupation américaines en Irak, de lancer un avertissement aux Etats-Unis: "un transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem serait une déclaration de guerre publique et des plus explicites contre l'islam".

Dans un communiqué, il a appelé à la "formation d'une division spéciale pour libérer Jérusalem" et "à la fermeture immédiate de l'ambassade américaine à Bagdad", en cas de transfert effectif de l'ambassade à Jérusalem.

Moqtada Sadr, basé dans la ville sainte chiite de Najaf, au sud de Bagdad, a appelé la Ligue arabe et l'Organisation de la Coopération islamique à prendre position face à cette question ou à s'auto-dissoudre.

Descendant d'une influente famille religieuse, ce chef chiite s'est réinventé en champion des réformes en Irak après être devenu populaire en se rebellant contre les Américains à la suite de l'invasion de l'Irak en 2003.

Le statut de Jérusalem est l'une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien. Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale indivisible, y compris Jérusalem-Est, partie palestinienne occupée et annexée. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Avec AFP

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