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Les Palestiniens inquiets suite aux propos de Donald Trump


Saeb Erakat, à gauche, numero deux de l'exécutif palestinien, le 19 septembre 2011à New York.
Saeb Erakat, à gauche, numero deux de l'exécutif palestinien, le 19 septembre 2011à New York.

Les Palestiniens ont vivement dénoncé la promesse électorale du républicain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale indivisible d'Israël s'il était élu à la présidence américaine.

"Cette déclaration méprise le droit international et la politique menée de longue date par les Etats-Unis au sujet du statut de Jérusalem, notamment l'occupation et l'annexion illégale de Jérusalem-Est", la partie palestinienne de Jérusalem, s'est ému le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, dans un communiqué.

La campagne de Donald Trump a annoncé dimanche soir, après une rencontre de ce dernier avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à New York, que le candidat à la Maison Blanche avait "reconnu que Jérusalem (était) la capitale éternelle du peuple juif depuis plus de 3.000 ans".

Les Etats-Unis reconnaîtront Jérusalem comme "la capitale indivisible de l'Etat d'Israël" si M. Trump devient président, a-t-elle dit.

La question de Jérusalem est l'une des plus compliquées et des plus épineuses du conflit israélo-palestinien.

Israël occupe depuis 1967 Jérusalem-Est et a proclamé en 1980 tout Jérusalem comme sa capitale indivisible. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Les Etats-Unis, comme la majorité de la communauté internationale, ne reconnaissent pas Jérusalem comme la capitale d'Israël. Washington maintient son ambassade à Tel-Aviv.

Les différentes déclarations faites par le conseiller de M. Trump pour les relations avec Israël, David Friedman, signifient déjà "un abandon total de la solution à deux Etats" palestinien et israélien vivant en paix, dit M. Erakat.

Les Affaires étrangères palestiniennes s'en sont pris, quant à elles, aux deux candidats américains et ont assuré que "l'Etat de Palestine (n'accepterait) pas d'être la monnaie d'échange pour obtenir le vote juif aux Etats-Unis",

M. Trump et Hillary Clinton essaient "de mendier auprès d'Israël" en multipliant "promesses et engagements aux dépens du peuple palestinien et du droit international", disent-elles dans un communiqué.

Leurs déclarations "encouragent les piliers de la coalition de droite au pouvoir en Israël à poursuivre leurs violations du droit international et les crimes contre notre peuple", ajoutent-elles.

Avec AFP

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