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Un ancien conseiller municipal enlevé dans le nord du Burkina


Des militaires de l’armée burkinabè patrouillent près de l'ambassade de France dans Ouagadougou, Burkina Faso, 2 mars 2018.
Des militaires de l’armée burkinabè patrouillent près de l'ambassade de France dans Ouagadougou, Burkina Faso, 2 mars 2018.

Un ancien conseiller municipal a été enlevé mercredi soir à Lassa, localité située dans le nord du Burkina, frontalier au Mali, zone en proie à de fréquentes attaques jihadistes, a annoncé le ministère de la sécurité.

"Un ancien conseiller municipal, tailleur de profession (...) du village de Lassa (...) province du Soum, a été enlevé et conduit vers une destination inconnue, autour de 18 heures ce 21 mars, par des individus armés circulant à bord de cinq motos", indique le communiqué.

Alertées, les Forces de défense et sécurité (FDS) ont entrepris le ratissage de la zone, a précisé le ministère de la sécurité.

En avril 2017, deux fonctionnaires burkinabè avaient été enlevés par des hommes armés à Ina-Bao, dans le nord du pays, à la frontière avec le Mali. Ils avaient été relâchés.

>> Lire aussi : Les deux fonctionnaires burkinabés enlevées ont été retrouvés

En janvier 2015, un couple australien, le Dr Kenneth Elliot et son épouse Jocelyn, avaient été enlevés à Djibo, localité située à la frontière avec le Mali et le Niger, par le groupe jihadiste Ansar Dine de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly.

Mme Elliot avait ensuite été libérée après un an de captivité, mais son époux demeure toujours entre les mains de ses ravisseurs.

>> Lire aussi : Burkina : l'Australien enlevé, probablement retenu à l'extérieur du pays, estime le gouvernement

Ansar Dine et le groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et L'Emirat du Sahara, une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fusionné pour former le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM), dirigé par Ag Ghaly qui a revendiqué l'attentat de Ouagadougou le 2 mars (8 morts).

En avril 2015, un Roumain, Iulian Ghergut, avait également été enlevé par des jihadistes du groupe Al-Mourabitoune, lié à Al-Qaida. Là aussi, l’otage est toujours en captivité.

Le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis trois ans, qui ont fait 133 morts en 80 attaques, selon un bilan officiel.

Avec AFP

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