L’opposant togolais Jean-Pierre Fabre a lancé, dimanche à Lomé, son parti, l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Candidat malheureux à la présidentielle de mars dernier, Fabre dirigeait une aile de l’Union des forces de changement – l’UFC. Ce parti était secoué par des dissensions internes suite à l’accord signé en mai dernier par son leader, Gilchrist Olympio, avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT) au pouvoir.
Analysant la décision de Jean-Pierre Fabre, Kalife Nadime Michel, spécialiste en politique économique africaine, dit que « cela lui permet de sortir du cocon de l’UFC, qui était l’ancien parti dominé par la personnalité de Gilchrist Olympio. » Selon M. Nadime, « tous les personnages politiques de l’opposition traditionnelle qui se sont alliés au RPT ont fini par perdre toute crédibilité auprès de lopposition ».