Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi une déclaration présidentielle appuyant le plan soumis par l’émissaire spécial Kofi Annan pour la fin du conflit en Syrie.
La déclaration prévient que Damas fera face à « d’autres mesures » en cas de refus. Le plan Annan comporte six points, dont un cessez-le-feu, un dialogue politique entre le gouvernement du président Bashar el-Assad et l’opposition et l’ouverture de voies d’accès pour les agences d’aide humanitaire.
Les 15 membres du Conseil ont adopté le plan par consensus à 1400 GMT (10h à New York), soit une heure après l’expiration d’un délai pour des éventuels changements du texte.
L’appui de la Russie et de la Chine, qui s’étaient auparavant opposées à une mesure contre la Syrie, a facilité le processus.
Préparé par la France, le document exprime de « graves préoccupations » à propos de la situation en Syrie, disant qu’elle s’est traduite par une « grave crise des droits humains et une situation humanitaire déplorable ».
Il offre un « appui total » aux efforts de l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe (Kofi Annan) pour parvenir à une « cessation immédiate de toute violence et des violations des droits humains » en Syrie.