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Au moins 28 morts dans un nouvel attentat à Mogadiscio


Après un attentat-suicide devant la principale base de l'Union africaine, Mogadiscio, Somalie, le 2 janvier 2017.
Après un attentat-suicide devant la principale base de l'Union africaine, Mogadiscio, Somalie, le 2 janvier 2017.

Au moins 28 personnes ont été tuées et 50 personnes blessées dans l'explosion de deux véhicules piégés aux abords d'un hôtel du centre de Mogadiscio, suivie d'une attaque par des militants shebab armés selon les ambulances sur place.

Le docteur Abdulkadir Abdirahman Aden, a expliqué à VOA Somali que les ambulanciers ont emmené le corps de 28 personnes. Selon lui, sept journalistes font partie des blessés.

Un véhicule piégé a été lancé en début de matinée sur une des entrées du périmètre de sécurité de l'hôtel Dayah, fréquenté par des hommes politiques et situé près du Parlement et de la présidence.

Plusieurs hommes armés ont ensuite pénétré dans l'enceinte de l'hôtel, et commencé à échanger des coups de feu avec les gardes de sécurité, selon M. Mohammed.

Une deuxième explosion puissante d'un véhicule laissé aux alentours a ensuite eu lieu, alors que les services de secours, des policiers et des journalistes étaient arrivés sur place.

Deux hommes armés ont été tués et la zone est sous le contrôle des forces de sécurité", a ajouté le responsable de la police.

Les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué ce double attentat via leur compte Telegram.

Les combattants moudjahidines ont attaqué un hôtel et réussi à entrer dans l'hôtel après avoir fait exploser une voiture remplie d'explosifs pour s'ouvrir le passage", ont-ils déclaré.

Les shebab ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu à bout de bras par la communauté internationale et protégé par la force de l'Union africaine, l'Amisom, forte de 22.000 hommes.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de l'Amisom, déployée en 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides - souvent jusque dans la capitale somalienne - contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l'Amisom.

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