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Un soldat ougandais exécuté par les shebab dans une vidéo de propagande


Un soldat somalien gardent les corps des victimes de l'attaque à la voiture piégée revendiquée par les shebab près de l'hôtel Nasahablood à Mogadiscio en Somalie, le 26 juin 2016.
Un soldat somalien gardent les corps des victimes de l'attaque à la voiture piégée revendiquée par les shebab près de l'hôtel Nasahablood à Mogadiscio en Somalie, le 26 juin 2016.

Les islamistes radicaux somaliens shebab ont publié mardi soir une vidéo de propagande montrant l'exécution d'un soldat ougandais capturé en septembre 2015 et déployé en Somalie dans le cadre de la mission de l'Union africaine (Amisom).

Ce soldat, capturé lors de la prise d'un poste militaire avancé de l'Amisom dans le sud du pays, à Janale, était déjà apparu dans d'autres vidéos de propagande.

Celle publiée mardi soir dure neuf minutes et s'intitule "Afin qu'ils prennent garde: le dernier message du prisonnier de guerre ougandais". Le captif, habillé en treillis de l'armée ougandaise et s'exprimant en swahili, y met en garde les soldats ougandais contre les dangers d'un déploiement en Somalie.

La vidéo montre aussi d'autres attaques menées par les shebab, selon eux dans les régions kényanes de Garissa et Mandera (nord-est), et dans lesquelles ils tuent des soldats kényans et s'emparent d'armes, équipements militaires et documents d'identité.

Le prisonnier ougandais, identifié comme étant Masassa M.Y., appelle également le président kényan Uhuru Kenyatta à ne pas oublier les Kényans retenus par les shebab.

La vidéo se termine par l'exécution du soldat ougandais, abattu de trois balles dans la tête par un combattant shebab non identifié.

L'Amisom, forte de 22.000 hommes venus d'Ouganda, du Burundi, de Djibouti, du Kenya et d'Ethiopie, a été déployée en 2007 pour soutenir le fragile gouvernement somalien contre les shebab.

Ces derniers ont plusieurs fois appelé au départ des troupes étrangères déployées en Somalie et ont mené ces dernières années de nombreux raids contre des bases isolées de l'Amisom, tuant des soldats et s'emparant de nombreuses armes et véhicules.

Ils ont également multiplié les attentats-suicides dans la capitale Mogadiscio.

Avec AFP

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