Poursuite à Nairobi au Kenya du sommet de haut niveau qui rassemble les onze pays africains signataires il y a six mois l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs.
A cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dans un message, exhorté tous les signataires de l'Accord-cadre à respecter leurs engagements, « y compris en ne tolérant et n'en apportant aucune assistance aux groupes armés ».
M. Ban a par ailleurs évoqué les défis restant, tout en exprimant sa « grave préoccupation » devant les informations persistantes faisant état de meurtres, de recrutements forcés et de détentions illégales de civils, dont des enfants, par le Mouvement du 23 Mars (M23) et d'autres groupes armés. « Ces activités constituent des violations graves des droits humains et doivent cesser immédiatement », a-t-il rappelé.
C’est également ce jeudi, 1er août, que l’ultimatum lancé mardi par la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) vient à échéance.
Toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et portant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, a jusqu’à 16 heure, heure locale, pour rendre ces armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation. Faute de quoi, ces personnes seront considérées par la Monusco comme une menace imminente pour les civils.
A noter que selon Radio Okapi, le gouvernement congolais soutient l’ultimatum de 48 heures lancé par la Monusco. « Cet ultimatum de la Monusco a le total soutien du gouvernement de la RDC parce qu’il s’inscrit dans le droit fil des recommandations faites à la Monusco par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Toujours selon Radio Okapi, pour le ministre congolais, cette mesure de la Monusco « va dans le sens de mettre fin au calvaire que subissent les populations de la RDC dans cette province du Nord-Kivu ».
Par contre, d’après l’Agence Reuters, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, aurait fait valoir que l’ultimatium de la Monusco a surpris les dirigeants africains et pourrait facilement dérailler les pourparlers de paix en cours à Kampala.
Le Rwanda est largement soupçonné de soutenir le M23, ce que Kigali dément. Toujours selon Mme Mushikiwabo, les dirigeants au sommet de Nairobi auraient exprimé leur ferme soutien aux négociations tenues en Ouganda entre la RDC et le M23. Mais selon Reuters, certains diplomates disent que ces négociations sont au point mort.
A cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dans un message, exhorté tous les signataires de l'Accord-cadre à respecter leurs engagements, « y compris en ne tolérant et n'en apportant aucune assistance aux groupes armés ».
M. Ban a par ailleurs évoqué les défis restant, tout en exprimant sa « grave préoccupation » devant les informations persistantes faisant état de meurtres, de recrutements forcés et de détentions illégales de civils, dont des enfants, par le Mouvement du 23 Mars (M23) et d'autres groupes armés. « Ces activités constituent des violations graves des droits humains et doivent cesser immédiatement », a-t-il rappelé.
C’est également ce jeudi, 1er août, que l’ultimatum lancé mardi par la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) vient à échéance.
Toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et portant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, a jusqu’à 16 heure, heure locale, pour rendre ces armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation. Faute de quoi, ces personnes seront considérées par la Monusco comme une menace imminente pour les civils.
A noter que selon Radio Okapi, le gouvernement congolais soutient l’ultimatum de 48 heures lancé par la Monusco. « Cet ultimatum de la Monusco a le total soutien du gouvernement de la RDC parce qu’il s’inscrit dans le droit fil des recommandations faites à la Monusco par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Toujours selon Radio Okapi, pour le ministre congolais, cette mesure de la Monusco « va dans le sens de mettre fin au calvaire que subissent les populations de la RDC dans cette province du Nord-Kivu ».
Par contre, d’après l’Agence Reuters, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, aurait fait valoir que l’ultimatium de la Monusco a surpris les dirigeants africains et pourrait facilement dérailler les pourparlers de paix en cours à Kampala.
Le Rwanda est largement soupçonné de soutenir le M23, ce que Kigali dément. Toujours selon Mme Mushikiwabo, les dirigeants au sommet de Nairobi auraient exprimé leur ferme soutien aux négociations tenues en Ouganda entre la RDC et le M23. Mais selon Reuters, certains diplomates disent que ces négociations sont au point mort.