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Sassou reçoit l'épiscopat catholique de la RDC pour tenter d'éviter "le pire"


Mgr Marcelin Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à gauche, en tête d’une délégation d’évêques catholiques, salue le président Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, 9 janvier 2017. (Twitter/Souverain Congo)
Mgr Marcelin Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à gauche, en tête d’une délégation d’évêques catholiques, salue le président Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville, 9 janvier 2017. (Twitter/Souverain Congo)

Une délégation de l'épiscopat du Congo-Kinshasa a été reçue par le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso par souci d'éviter "le pire" après des violences à Kinshasa qui ont tendu les relations entre les catholiques et le pouvoir.

Les évêques ont traversé les deux à trois kilomètres du fleuve Congo qui séparent Kinshasa et Brazzaville pour "rencontrer le président Denis Sassou Nguesso", "chargé du suivi du mécanisme paix et sécurité en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs", a déclaré à la presse leur porte-parole, l'abbé Donatien Nsholé.

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"La marche du 31 décembre dernier à Kinshasa a été évoquée", a-t-il déclaré. "Si l'on n'y fait pas trop attention, si on prend à la légère la situation, on risque de vivre le pire".

L'interdiction et la dispersion de cette marche des catholiques le 31 décembre à Kinshasa a fait "au moins cinq morts", selon l'ONU et la nonciature apostolique, aucun d'après le gouvernement de Kinshasa.

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L'archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a dénoncé la "barbarie" des autorités et souhaité "que les médiocres dégagent".

Très proche du président Sassou Nguesso, le cardinal Monsengwo n'était pas dans la délégation.

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"Les élections (à la fin de l'année) sont tenables", a ajouté l'abbé Nsholé en référence aux élections présidentielle, législatives et provinciales prévues le 23 décembre 2018.

Ces élections doivent organiser la succession du président Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016 aux termes de la Constitution, qui permet au président de rester en place jusqu'à l'installation d'un successeur élu.

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Les organisateurs de la marche du 31 décembre à Kinshasa voulaient que le président Kabila s'engage vraiment à quitter le pouvoir.

Avec AFP

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