L’avion venait de Shanghai et avait effectué une halte en Corée du Sud, avant mettre le cap sur San Francisco. Des témoins ont rapporté que l’arrière de l’avion semblait avoir heurté une digue au pied de la piste alors qu’il tentait d’éviter cet obstacle. L’appareil a pris feu après le crash. Les experts de la sureté aérienne devraient rester une semaine sur place pour les besoins de l’enquête.
Les enquêteurs américains estiment qu’il est encore trop tôt pour déterminer ce qui a causé l’accident. Ils ont toutefois relevé que l’avion volait « nettement en-dessous » de sa vitesse-cible alors qu’il s’apprêtait à se poser, et le pilote avait tenté d’avorter l’atterrissage.
La présidente du Conseil national de la sécurité des transports des Etats-Unis, Deborah Hersman, a expliqué, dimanche, que la demande d’avortement de l’atterrissage est intervenue une seconde et demie avant le crash, trop tard pour éviter l’accident, qui a fait deux morts et des dizaines de blessés.
La compagnie sud-coréenne Asiana Airlines a par ailleurs écarté tout problème mécanique, ce que semble confirmer les premiers éléments recueillis par les enquêteurs américains, a dit Mme Hersman, précisant que « les conversations entre les pilotes ne font état d’aucun problème technique ou d’inquiétude sur la descente. Et le moteur semble répondre normalement. Un des membres d’équipage a demandé a augmenté la vitesse approximativement sept secondes avant l’impact. »
Miraculeusement, seules deux victimes sont à déplorer dans cette catastrophe, deux adolescentes chinoises assises à l’arrière de l’appareil, faisant partie d’un groupe de 30 écoliers en route pour un camp d’été. Plus de 180 personnes ont été blessées mais plusieurs ont quitté l’hôpital. Selon Margaret Knudson, chirurgienne en chef de l’hôpital général de San Francisco, l’accident a causé de nombreuses blessures à l’abdomen, des chocs sur la colonne vertébrale dont certains ont entrainé des paralysies, et notamment des traumatismes crâniens.
La compagnie aérienne sud-coréenne a fait savoir lundi que le pilote était en formation sur ce type d’appareil et qu’il tentait, pour la première fois, un atterrissage en Boeing 777 à l’aéroport de San Francisco. Mais le PDG d’Asiana Airlines, a mise ne garde contre des conclusions hâtives, affirmant que la procédure d’accompagnement avait été effectuée conformément aux normes. Le pilote comptait 43 heures de vol aux commandes du Boeing 777, mais plus de 9,000 heures au cours de sa carrière, et il avait à ses côtés un pilote plus expérimenté comme formateur et co-pilote lors du vol fatidique.
Les enquêteurs américains estiment qu’il est encore trop tôt pour déterminer ce qui a causé l’accident. Ils ont toutefois relevé que l’avion volait « nettement en-dessous » de sa vitesse-cible alors qu’il s’apprêtait à se poser, et le pilote avait tenté d’avorter l’atterrissage.
La présidente du Conseil national de la sécurité des transports des Etats-Unis, Deborah Hersman, a expliqué, dimanche, que la demande d’avortement de l’atterrissage est intervenue une seconde et demie avant le crash, trop tard pour éviter l’accident, qui a fait deux morts et des dizaines de blessés.
La compagnie sud-coréenne Asiana Airlines a par ailleurs écarté tout problème mécanique, ce que semble confirmer les premiers éléments recueillis par les enquêteurs américains, a dit Mme Hersman, précisant que « les conversations entre les pilotes ne font état d’aucun problème technique ou d’inquiétude sur la descente. Et le moteur semble répondre normalement. Un des membres d’équipage a demandé a augmenté la vitesse approximativement sept secondes avant l’impact. »
Miraculeusement, seules deux victimes sont à déplorer dans cette catastrophe, deux adolescentes chinoises assises à l’arrière de l’appareil, faisant partie d’un groupe de 30 écoliers en route pour un camp d’été. Plus de 180 personnes ont été blessées mais plusieurs ont quitté l’hôpital. Selon Margaret Knudson, chirurgienne en chef de l’hôpital général de San Francisco, l’accident a causé de nombreuses blessures à l’abdomen, des chocs sur la colonne vertébrale dont certains ont entrainé des paralysies, et notamment des traumatismes crâniens.
La compagnie aérienne sud-coréenne a fait savoir lundi que le pilote était en formation sur ce type d’appareil et qu’il tentait, pour la première fois, un atterrissage en Boeing 777 à l’aéroport de San Francisco. Mais le PDG d’Asiana Airlines, a mise ne garde contre des conclusions hâtives, affirmant que la procédure d’accompagnement avait été effectuée conformément aux normes. Le pilote comptait 43 heures de vol aux commandes du Boeing 777, mais plus de 9,000 heures au cours de sa carrière, et il avait à ses côtés un pilote plus expérimenté comme formateur et co-pilote lors du vol fatidique.