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Remises en liberté massives de sans-papiers suite aux réductions budgétaires


Des sans-papiers manifestant aux Etats-Unis, où les autorités sont forcées de les relâcher, suite aux réductions budgétaires
Des sans-papiers manifestant aux Etats-Unis, où les autorités sont forcées de les relâcher, suite aux réductions budgétaires
Le ministère américain de la Sécurité intérieure commence à ressentir les réductions sévères dans le budget initiées 1er Mars. Le résultat est que milliers de sans-papiers ont été libérés, le ministère ne disposant plus des moyens de les garder en détention.
Parmi ces sans-papiers relâchés, Cesar Henriquez, résident de Chicago dans l’Illinois, qui avait été interpellé en décembre 2012 pour ne pas s’être présenté devant la justice afin d’être déporté, comme il avait été cité à le faire.

Soixante jours après son arrestation, il a été renvoyé chez lui, non pas au El Salvador, mais à son domicile de Chicago où l’attendait sa famille. C’est là qu’il attendra d’être déporté.

« Au début, je ne savais pas pourquoi ils nous ont relâchés, mais quelqu'un nous a dit que l'immigration n'a plus d'argent, donc ils ne peuvent pas nous garder en prison » a expliqué M. Henriquez.

Son cas n’a rien d’exceptionnel. Par milliers, les illégaux sont relâchés, au fur et à mesure des compressions budgétaires. C’est un problème, a reconnu en février la secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.

« Sous le régime de compressions budgétaires, les responsables chargés de l’application des lois sur l’immigration et les douanes seront contraints de réduire les cas de détention et d’expulsion, et ne seront pas en mesure de conserver les 34.000 lits pour les détenus, comme prévu par le Congrès » avait expliqué Mme Napolitano.

Pour sa part, l’activiste Joshua Hoyt de la Coalition pour les droits des immigrants et des réfugiés, une ONG, souligne que si les autorités dépensent plus de 18 milliards de dollars par an pour incarcérer, pourchasser ou arrêter les immigrants à la frontière, c’est un énorme gaspillage. On pourrait faire de nettes économies en adoptant la réforme de l’immigration, ajoute-t-il.
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