Il ressort du dernier recensement de la population des Etats-Unis que les Africains Américains de la ville de Washington sont sur le point perdre, si ce n’est fait déjà, leur statut de majorité dans la capitale fédérale américaine. Dans le même temps, la carte démographique est en train de changer aussi dans le reste du pays. Les résultats du recensement 2010 montrent que la population américaine se transforme encore plus rapidement qu’on ne l’avait imaginé. On apprend ainsi que le nombre d’Africains-Américains vivant à Washington DC a baissé de plus 11 % au cours de la décennie écoulée.
Les Noirs sont sur le point de perdre leur statut de première majorité démographique dans la capitale fédérale américaine depuis plus d’un demi-siècle. Ils sont à peine 50 % en ce moment. C’est un changement notable dans cette ville jadis appelée « Chocolate City ou Ville-chocolat ». En dix ans, la population noire a perdu plus de 39 mille de ses habitants, passant de 601 mille 700 à 301 mille personnes. La majorité de la population washingtonienne a toujours été noire depuis que les blancs ont migré vers les banlieues à la fin de la seconde guerre mondiale à la fin de la seconde guerre mondiale.
En revanche, la population blanche non-hispanique a connu une croissance spectaculaire. Elle est passée à 209 mille habitants, soit 50 mille de plus. Plus de la moitié du taux de croissance de la population américaine est imputable aux hispaniques.
A ce sujet, Nicholas Jones du bureau de recensement déclare : « En 2000, dit-il, on comptait 35 millions 300 mille hispaniques, soit 13 % de la population américaine. Ils sont passés à 50 millions en 2010. Il n’y a pas de doute qu’ils représentent, par leur nombre, le second groupe ethnique du pays avec un pourcentage de 16 % ».
Les hispaniques ont supplanté, il y a quelques années, les Africains-Américains dans la position de première minorité. Ce phénomène est imputable à l’immigration et à un taux de fécondité plus élevé. Au cours des 10 années écoulées, la population hispanique a augmenté de 43 %. Une personne sur six vivant aux Etats-Unis est maintenant hispanique.