Le 8 avril 1994, alors que les extrémistes rwandais déclenchaient leur campagne sanglante de nettoyage ethnique, le Premier ministre Agathe Uwilingiyimana s’est rendue à Radio Rwanda, à Kigali, dans l’espoir de lancer un appel au calme et à la réconciliation. Mais le message n’a jamais été diffusé parce que la Garde présidentielle, unité d’élite de l’armée rwandaise commandée par Protais Mpiranya, s’était emparée de la station.
Le Premier ministre a été assassinée le lendemain par des membres de la Garde présidentielle. Ont également été tués les dix Casques bleus belges qui lui faisaient office de garde-du-corps. Les massacres ont fait rage pendant plus de 100 jours. Et la Garde présidentielle en a été un important protagoniste.
Le TPIR, le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, a été créé pour demander des comptes aux ex-militaires et officiels gouvernementaux responsables du génocide. Mais M. Mpiranya et beaucoup d’autres ont pris la fuite et sont encore en cavale. Protais Mpiranya est recherché pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Les Etats-Unis coopèrent avec d’autres gouvernements, l’Onu et le TPIR pour rendre plus difficile à M. Mpiranya et à d’autres suspects de continuer à échapper à la justice. Dans ce but, les Etats-Unis ont renouvelé leur offre d’une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information conduisant à l’arrestation de Protais Mpiranya.
Protais Mpiranya habiterait en République Démocratique du Congo ou dans les pays voisins de la RDC, ou encore en Afrique Australe ou en Europe. Il serait dans les affaires et se déplacerait énormément.
Si vous-même ou quelqu’un que vous connaissez a des informations sur ses activités et déplacements, vous pouvez les communiquer en toute confidentialité. Vous pouvez contacter l’ambassade américaine la plus proche. Ou si vous êtes en RDC, composez le numéro 081-715-2501. Si c’est un appel international, téléphonez au 243-81-715-2501. Vous pouvez également envoyer un e-mail à l’adresse suivante rewardsforjusticeDRC@ yahoo.com ou sur internet www.rewardsforjustice.net/warcrimes.
Les Etats-Unis garantissent que toutes les informations feront l’objet d’une enquête et que l’identité de tous les informateurs restera confidentielle. Si nécessaire, le gouvernement américain est prêt à protéger les informateurs en les réinstallant ailleurs.