Les leaders du G20 doivent conclure leur sommet de Séoul vendredi. Ils ont entamé les travaux, jeudi, sur fond de divergences concernant la manière de corriger les déséquilibres commerciaux qui menacent la croissance économique.
Lors d’une conférence de presse, jeudi, le président Barack Obama a déclaré qu’il pense qu’un compromis est possible sur les moyens de promouvoir une croissance équilibrée et durable.
Le G20 reste divisé avec, d’un côté, les grands pays exportateurs – comme la Chine et l’Allemagne – qui affichent d’importants excédents commerciaux, et de l’autre, les pays importateurs, comme les Etats-Unis, dont l’économie souffre de déficit commercial.
Les Etats-Unis veulent que les membres du G20 conviennent d’une limite chiffrée en ce qui concerne les excédents commerciaux, une idée rejetée, jeudi, par la chancelière allemande Angela Merkel.
Washington veut, en outre, que la Chine revoie le taux de chance de sa monnaie, le yuan, estimant que celle-ci est artificiellement sous-évaluée pour donner l’avantage aux exportations chinoises.
La Chine et divers autres pays du G20 se plaignent, pour leur part, des mesures envisagées par la Banque centrale américaine pour stimuler l’économie nationale, et qui auront pour effet de dévaluer le dollar. Ces pays redoutent que les capitaux fuyant les Etats-Unis se refugient dans leurs monnaies, déclenchant l’inflation.
Le projet de déclaration finale du sommet du G20 a fait l’objet de négociations acharnées dans la capitale sud-coréenne.