Le président des Etats-Unis, Barack Obama, s’est rendu en Louisiane, vendredi, pour évaluer les efforts de la compagnie pétrolière BP en vue d’endiguer la marée noire la plus grave de l’histoire des Etats Unis. Peu après l’atterrissage de l’avion présidentiel, Air Force One, à l’aéroport de La Nouvelle-Orléans, M. Obama s’est immédiatement entretenu avec l’amiral Thad Allen des gardes-côtes et d’autres responsables sur place.
BP a indiqué qu’elle continue d’injecter de la boue dans le puits du Golfe du Mexique, un procédé baptisé « Top Kill », qui vise a stopper l’afflux de pétrole dans les eaux du Golfe du Mexique. Le PDG de la compagnie, Tony Hayward précise aussi que du caoutchouc et d’autres matériaux ont été introduits dans le puits et cette manœuvre est appelée « Junk Shot ». Il faudra, selon lui, encore 48 heures aux experts pour déterminer si l’initiative fonctionne comme prévu. Si elle aboutit, BP placera alors du ciment sur le puits pour le refermer définitivement. Les efforts de BP lui auraient coûté, à ce jour, près de 930 millions de dollars.
Le président Obama dit prendre toute la responsabilité des opérations de colmatage et de nettoyage et indique que les opérations entreprises par BP se font sous l’entière supervision des autorités fédérales. Il a dit aux habitants de la région sinistrée qu'il ne les abandonnera pas. Il a promis de tripler le personnel alloué aux opérations de nettoyage dans cette région.
En réponse à cette marée noire historique, Barack Obama a annoncé l’extension de six mois d’un moratoire sur les forages en eaux profondes afin de prévenir d’autres catastrophes. Cette mesure s’applique aussi aux forages entrepris dans l’Arctique, au large des côtes de l’Etat de l’Alaska.