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Manifestations à Lubumbashi


Témoignage d'un habitant de Lubumbashi filmé par Narval Mabila
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Témoignage d'un habitant de Lubumbashi filmé par Narval Mabila

Des manifestations commencées la veille ont repris dans la ville katangaise avant d’être dispersées par la police à coup de gaz lacrymogène. Le calme est revenu dans la ville dans l’après-midi.

Des manifestaient scandaient des slogans contre un éventuel report de l’élection présidentielle et un possible troisième mandat du président Joseph Kabila. Les heurts ont paralysé les activités toute la matinée dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi.

Selon le correspondant de VOA Afrique sur place, les manifestants réagissaient contre la police et les forces de l’ordre qui avaient, la veille, investi le siège du l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) et arraché entre autres l’effigie de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, ancien allié du président Joseph Kabila, passé en septembre dernier à l’opposition.

Reportage de Narval Mabila à Lubumbashi
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L’opération de la police, mardi, s’était déroulée entre 19 heures et 20 heures. Le siège du parti à Kinshasa, la capitale, a aussi subi le même sort sans provoquer d’incidents majeurs.

Certains parlent de crise de légitimité au sein du parti. Mais Antoine-Gabriel Kyungu, le président de l’Unafec et président de l’Assemblée provinciale de l’ex-Katanga, a, dans une interview à VOA Afrique, accusé le pouvoir d’avoir créé une dissidence et les forces de l’ordre d’avoir assiégé le parti.

Juste après l’opération de la police, mardi, des partisans de l’Unafec, en colère, ont brulé de pneus et érigé des barricades pendant plusieurs heures à Lubumbashi. Ils ont été dispersés par la police qui y est resté toute la soirée.

Les manifestants sont revenus mercredi matin, exigeant le départ du président Joseph Kabila. Mais ils ont à nouveau été dispersés.

Dans la soirée, la police a scellé les bureaux du directoire de l'Unafec à Lubumbashi.

La tension monte en RDC à l’approche de l’élection présidentielle devant se tenir avant novembre, selon la Constitution. Mais la présidentielle devient incertaine car la Commission électorale indépendante et le gouvernement estiment qu’il faut réviser le fichier électoral, une opération qui doit mettre au moins 13 à 16 mois, selon eux.

L’ex-province du Katanga est l’une des régions les plus concernées par la tension car son ancien gouverneur, l’homme d’affaires Moïse Katumbi est le candidat à la présidentielle des leaders de sept partis politiques de la majorité passée à l’opposition.

Le président Kabila est comme M. Katumbi originaire de cette province.

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