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Plus de 300 rebelles et 5 militaires tués samedi dans le Nord tchadien


Des soldats tchadiens sur des chars lors de leur retour du Niger voisin où ils combattaient le mouvement islamiste Boko Haram, à N’Djamena, 11 décembre 2015.
Des soldats tchadiens sur des chars lors de leur retour du Niger voisin où ils combattaient le mouvement islamiste Boko Haram, à N’Djamena, 11 décembre 2015.

L'armée tchadienne a affirmé lundi avoir tué plus de 300 rebelles qui mènent une incursion depuis huit jours dans le nord du pays et perdu cinq militaires dans des combats samedi.

Un groupe rebelle, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), a lancé une offensive depuis ses bases arrières en Libye le 11 avril, jour de l'élection présidentielle pour laquelle le sortant Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est donné gagnant.

"Côté ennemi, plus de 300 rebelles ont été neutralisés" samedi, a déclaré à l'AFP le général Azem Bermandoa Agouna, porte-parole de l'armée, déplorant: "cinq martyres côté amis".

Samedi, le gouvernement avait affirmé que l'offensive rebelle, dans les provinces du Tibesti et du Kanem, avait "pris fin".

Le général Bermandoa a également affirmé que 36 soldats ont été blessés dans les combats de samedi et que 150 rebelles ont été faits prisonniers, "dont trois responsables".

Par ailleurs, "24 véhicules ont été récupérés", a-t-il ajouté. "Le ratissage continue", a conclu le porte-parole.

Le FACT a pour sa part affirmé dimanche dans un communiqué avoir "procédé à la libération de la région du Kanem", où se sont déroulés les combats de samedi.

Dans le massif du Tibesti, frontalier avec la Libye, des rebelles affrontent régulièrement l'armée tchadienne.

En février 2019, venus de Libye pour tenter de renverser le président Idriss Déby Itno, ils avaient été stoppés par des bombardements d'avions de combat français sur demande de N'Djamena.

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