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Le Pakistan commémore l'attentat sanglant d'une école de Peshawar


Des pakistanais endeuillés enterrent leurs morts, dont la plupart sont des enfants, tués dans le massacre des talibans dans une école de Peshawar dans le nord-ouest du pays, le 17 décembre 2014. (Muhammad Farooq Shah/VOA)
Des pakistanais endeuillés enterrent leurs morts, dont la plupart sont des enfants, tués dans le massacre des talibans dans une école de Peshawar dans le nord-ouest du pays, le 17 décembre 2014. (Muhammad Farooq Shah/VOA)

Des parents et proches de victimes se sont rassemblés pour commémorer le 2e anniversaire de l'attaque d'une école militaire à Peshawar fin 2014, un attentat qui avait traumatisé le Pakistan.

Le 16 décembre 2014, un commando de neuf talibans avait pris d'assaut l'école publique de l'armée (APS) à Peshawar, semant la mort classe par classe pendant des heures et assassinant de sang froid plus de 150 personnes, en majorité des écoliers.

"Nous ne pouvons oublier ces enfants", a lancé le nouveau chef d'état-major de l'armée pakistanaise, le général Qamar Javed Bajwa, lors d'une cérémonie devant la foule rassemblée.

"L'objet du rassemblement d'aujourd'hui est de rappeler que tant de sang a été versé. La blessure est très profonde et sa guérison totale est impossible", a-t-il ajouté.

Les principaux responsables de l'assemblée provinciale de la province de Khyber Pakhtunkhwa, dont Peshawar est la capitale, ont également allumé des bougies pour rendre hommage aux victimes.

Les talibans avaient présenté l'attentat comme des représailles à l'offensive militaire lancée mi-2014 contre les groupes armés opérant dans la région.

Les autorités n'ont à ce jour presque rien révélé des progrès de l'enquête, bien qu'au moins 4 personnes aient été pendues pour leur implication présumée.

Cette attaque, qui avait traumatisé un pays déjà secoué par une décennie de violences, avait déclenché une campagne contre l'extrémisme au Pakistan. L'armée y a intensifié son offensive dans les zones tribales où des islamistes armés opéraient auparavant en toute impunité.

Avec AFP

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