Le président Barack Obama, indigné par les sévices sexuels commis au sein de l’armée américaine. C’est un outrage et une trahison de l’uniforme porté par les militaires, a déclaré le président Barack Obama. Il s’exprimait mardi suite à la publication par le Pentagone d’un rapport montrant que les agressions sexuelles ont augmenté de 35 % au sein des troupes américaines depuis 2010.
Selon le chef de l’exécutif, on ne saurait prononcer davantage de discours et initier un plus grand nombre de programmes de formation tandis que les chefs militaires regardent ailleurs. Ceux qui se rendent coupables d'agressions sexuelles devraient être traduits en cour martiale et exclus de l’armée de façon déshonorante, a fait savoir le président Obama.
Lundi, le Pentagone a arrêté et démis de ses fonctions le colonel de l’armée de l’air Jeffrey Krusinski, après qu'il eut agressé une femme dans un parking. Krusinski était le chef du bureau de prévention des agressions sexuelles de l’armée de l’air américaine.
Le rapport du Pentagone fait état d’environ 26 000 victimes d’agressions sexuelles en 2012, contre 19 000 l'année précédente, alors que l'armée n'en a répertorié que près de 3 400 en 2012 et quelques 3 200 au cours de l'année précédente. La disparité serait due au fait que la majorité des victimes gardent le silence, par crainte de représailles, ou en raison des carences de l’appareil judiciaire.
Selon le chef de l’exécutif, on ne saurait prononcer davantage de discours et initier un plus grand nombre de programmes de formation tandis que les chefs militaires regardent ailleurs. Ceux qui se rendent coupables d'agressions sexuelles devraient être traduits en cour martiale et exclus de l’armée de façon déshonorante, a fait savoir le président Obama.
Lundi, le Pentagone a arrêté et démis de ses fonctions le colonel de l’armée de l’air Jeffrey Krusinski, après qu'il eut agressé une femme dans un parking. Krusinski était le chef du bureau de prévention des agressions sexuelles de l’armée de l’air américaine.
Le rapport du Pentagone fait état d’environ 26 000 victimes d’agressions sexuelles en 2012, contre 19 000 l'année précédente, alors que l'armée n'en a répertorié que près de 3 400 en 2012 et quelques 3 200 au cours de l'année précédente. La disparité serait due au fait que la majorité des victimes gardent le silence, par crainte de représailles, ou en raison des carences de l’appareil judiciaire.